Jean-Yves Bernard, co-fondateur de Capital Koala
Pouvez-vous nous présenter rapidement le fonctionnement de Capital Koala ?
Jean-Yves Bernard : Nous proposons une solution d’épargne innovante pour les enfants. Capital Koala est un site internet qui permet via des achats en ligne d’épargner pour un ou plusieurs enfants. Concrètement, les achats effectués chez nos partenaires génèrent des remboursements directement versés sur un livret d’épargne au nom de l’enfant membre Koala. Avec Capital Koala, les achats se traduisent donc en épargne pour les enfants. Nous avons actuellement 1.200 partenaires dans tous les secteurs d’activité, qui reversent de 1% à 20% du montant des achats. Le taux fluctue par exemple autour de 7 à 8% dans le textile et de 4 à 5% dans les produits high-tech.
Je précise que le livret d’un enfant peut être alimenté par les achats de plusieurs membres et qu’un membre peut aussi contribuer à alimenter les livrets de plusieurs enfants.
Où les livrets sont-ils ouverts ?
J.-Y. B. : Nos membres peuvent choisir entre nos deux partenaires actuels : ING Direct et Monabanq. Il s’agit de livrets d’épargne bancaire classiques. Monabanq offre 3% bruts jusqu’à la majorité de l’enfant dans la limite de 5.000 euros. ING propose 4% pendant 5 mois et 1,6% brut par la suite. Nous lançons de surcroît une offre avec ING : l’ouverture d’un livret s’accompagne du versement d’un bonus en euros. Nous discutons aussi actuellement avec d’autres banques.
Dès le départ, nous n’avons pas souhaité proposer notre service sous forme de Livret A pour ne pas empêcher ceux qui ont déjà un Livret A d’accéder à nos services. Mais nous projetons désormais de nous ouvrir au Livret A.
Vous venez de souffler votre première bougie. Quel bilan tirez-vous de cette année d’activité ?
J.-Y. B. : Les premiers chiffres ont dépassé nos espérances et nos prévisions les plus optimistes. Nous avons aujourd’hui 20.000 membres qui ont généré des encours sur livrets dépassant les 200.000 euros. Certains ont dépassé les 100 euros en quelques mois seulement, tous les livrets n’ayant pas un an d’existence. Par exemple, le plus gros livret a pratiquement atteint 600 euros en 6 mois. Il s’agit d’un livret enfant auquel contribue toute la « KOAlition familiale », mécanisme par lequel tous les membres de la famille peuvent alimenter un ou plusieurs livrets.
Nous sommes par ailleurs très impatients d’observer les chiffres de fin d’année sachant que 50% des dépenses en ligne ont lieu à l’occasion des fêtes.
Quels sont vos projets de développement pour les mois à venir ?
J.-Y. B. : Notre agenda comporte deux grands projets. Le premier est la mise en place du Label Koala, que nos partenaires commerçants pourront mettre en avant sur leur site, afin de s’engager plus avant dans la démarche d’épargne enfant de leurs clients. Notre second chantier, le plus gros, consiste à étendre notre offre aux commerçants physiques. Actuellement, nous proposons nos services uniquement en ligne. Nous souhaitons à l’avenir ouvrir Capital Koala aux réseaux de boutiques.
