Le poids de la dette publique est souvent montré du doigt. Mais en matière d’endettement, les ménages français ont aussi pris la pente ascendante au cours des dernières années. Selon les derniers chiffres de la Banque de France, la dette des ménages s’élevait à 1.189 milliards d’euros au premier trimestre 2015.
Les courbes produites par l’institution montrent que la progression n’a jamais cessé depuis les années 1990. Le mouvement s’est même amplifié à partir des années 2000. A titre de comparaison, l’endettement n’était « que » de 664,9 milliards d’euros début 2005. En 10 ans, l’encours de dette a donc progressé de 79%.
85,3% de taux d’endettement
Certes, pris de manière isolée, ces chiffres ne signifient pas grand-chose. Mais on peut également rappeler que dans le même temps, le revenu disponible brut des ménages ne s’est apprécié que de 24,7%.
Ainsi, comme l’indiquent les données de la Banque de France, le poids de la dette a véritablement explosé. De 59,5% en 2005, le taux d’endettement par rapport au revenu disponible est passé à 85,3% en 2015.
Fin 2013, les Français sont même devenus plus endettés que leurs voisins d’outre-Rhin. Depuis 15 ans, les Allemands ont en effet enclenché la marche arrière jusqu’à afficher aujourd’hui un taux d’endettement voisin de 82%.
L’immobilier responsable
Il est bien évident difficile de ne pas rapprocher l’endettement croissant des Français des prix de l’immobilier. La hausse des années 2000 a contraint de nombreux ménages à accroître leur taux d’effort. D’ailleurs, cela se ressent aussi dans les statistiques du surendettement, qui comportent de plus en plus de dettes immobilières.
En tout cas, on peut parier que la barre des 1.200 milliards d’euros sera rapidement franchie.
Ils n'osent pas écrire que les revenus diminus
typique d'un marché immobilier malsain
lorsque les Français ne peuvent acheter de l'immobilier qu'en s'endettant sur 25 ans
il serait temps de faire des lois pour pouvoir construire
au lieu d'imaginer pouvoir pour bloquer les loyers.
Voici une information qui n'est pas réjouissante, et qui est même inquiétante.
Typique d'une société déclinant qui va chercher sur la dette ce qu'elle n'est pas capable de produire.
Le pire est atteint, quand cette même société, dans son aspect publique cette fois ci emprunte pour financer du social au nom de grands principes humanitaires, posés comme l'alpha et l'omega de toute avancée sociale.