Un automobiliste paie entre 23% et 27% de taxes

Un automobiliste paie entre 23% et 27% de taxes

Selon la version 2016 de l’étude annuelle de l’Automobile club association, les automobilistes ont réglé 65 milliards d’euros de taxes l’an passé, dont 35 milliards sur les carburants

Un automobiliste paie entre 23% et 27% de taxes
Crédit photo © Renault

Depuis plusieurs années, l’Automobile club association (Aca) dénonce la pression fiscale subie par les automobilistes. A l’approche de l’élection présidentielle, on pouvait donc s’attendre à ce que l’association mette à nouveau le doigt sur ce point sensible. C’est chose faite. Dans son étude annuelle sur le budget des détenteurs de voitures, l’Aca indique qu’en 2016, les automobilistes ont payé 65 milliards d’euros de taxes, dont 35 milliards uniquement sur les carburants.

Rapportées aux budgets moyens, les taxes ont représenté une ponction de 23% à 27% selon le type de véhicule utilisé. Ainsi, pour l’Aca, l’automobiliste est « le consommateur le plus taxé », plus en tout cas qu’un consommateur lambda réglant au pire 20% de TVA.

27% pour une citadine essence

Sans surprise, les plus mal lotis en termes de fiscalité sont les possesseurs de véhicules essence. Au sein d’un budget moyen de 5.883 euros (+1,5% en un an), un propriétaire de Clio TCE 90 Energy a payé 27% de taxes.

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Ici le poids des taxes a complètement gommé la baisse du prix du pétrole selon l’Aca qui rappelle qu’ « une baisse du super HT de 11,7 % ne donne qu’une économie de 50 centimes par mois à la pompe ».

23% à 25% en diesel

Pour un véhicule diesel, la norme tourne autour de 25% de taxes, qu’il s’agisse d’une 308 (8.335 euros de budget à l’année) ou d’une Dacia Logan (4.756 euros de budget).

Le propriétaire d’une citadine diesel (Clio) n’a quant à lui payé que 23% de taxes en 2016. Mais précisons que ce modèle a été globalement plus coûteux que son équivalent essence, son budget annuel étant estimé à 6.190 euros. L’Aca précise pour cet exemple que le diesel n’est rentable qu’à partir de 15.300 km, un kilométrage rarement atteint avec des citadines.

L’hybride ne se démarque pas

Enfin, si on lui prête de nombreuses vertus écologiques, la technologie hybride reste onéreuse. Baisse de bonus oblige, le budget annuel d’un possesseur de Toyota Prius a enflé de 8,6% à 9.471 euros. Et sur le plan fiscal, l’hybride ne fait pas mieux que la moyenne avec environ 25% de taxes.

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