C’est la thématique prioritaire des Français de cette campagne présidentielle, et c’est avec la dette publique, celle sur laquelle le bilan du président de la République est le plus critiqué par ses compatriotes : les résultats d’un sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du dimanche mené la semaine dernière auprès d’un panel représentatif de la population montrent que seuls 22% des Français ont une opinion positive du bilan d’Emmanuel Macron sur la question du pouvoir d’achat.
Seule la gestion des déficits fait pire, avec seulement 21% d’opinion favorable, alors que celle de la gestion de la crise sanitaire obtient 50% de satisfaction. Et c’est sur le terrain des relations extérieures que le président est jugé le plus positivement sa tenue des relations avec l’Union européenne atteint un taux de satisfaction de 61%, thématique pour laquelle il remporte le meilleur "score" parmi une quinzaine de sujets proposés (environnement, éducation-formation, immigration, laïcité, croissance, lutte contre les inégalités homme-femme…).
L'inflation a replacé le pouvoir d'achat au podium des priorités des Français
Le résultat de ce sondage n’est pas une bonne nouvelle pour le président sortant qui devrait officialiser sa candidature à un second mandat dans les prochains jours. Car après la santé (74%), le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat sera l’enjeu le plus déterminant des Français (70%) dans leur vote à la présidentielle, à égalité avec la lutte contre l’insécurité et la délinquance, devant l’éducation (64%), et la lutte contre le terrorisme (66%).
Conséquence de la crise sanitaire, le pouvoir d’achat s’est imposé à la sortie de l’été comme le sujet crucial de la campagne électorale, et ce sans vraiment crier gare : l’envolée des tarifs de l’énergie, puis l’inflation générale des prix, concomitantes à l’assouplissement des restrictions sanitaires et à la reprise de la consommation, ont été rapides et leur ampleur sous-estimée.
Face à l’inflation galopante, le gouvernement a déployé en quelques mois un ensemble de mesures pour tenter de palier ses effets sur le budget des ménages : "bouclier tarifaire" de l’électricité et du gaz, prime de 100 euros, bonification du chèque énergie, ou encore revalorisation des indemnités kilométriques. En dépit de ces efforts, ce sondage montre que l’arsenal déployé est jugé insuffisant par la majorité des ménages.
Baisse du chômage, un sujet "important mais pas déterminant"
La crise du pouvoir d’achat a par ailleurs balayé au second rang d’autres préoccupations, encore prégnantes chez les Français il y a encore un an : la lutte contre le chômage, par exemple (tombé ce mois-ci à 7,4%) n’est considérée que par 54% des Français comme un enjeu incontournable dans leur vote à l’élection présidentiel, 41% le jugeant « important mais pas déterminant », et 5% comme secondaire. Elle tombe ainsi à la 8e place des préoccupations des Français pour la présidentielle.
La lutte contre le changement climatique – replacée au cœur des politiques publiques avec la pandémie – n’arrive qu’à la 10e place. Enfin, la question de la gestion de la dette, laquelle a bondi à plus de 116% du PIB au 3e trimestre 2021 - ferme la marche, à la 11er place. Seuls 35% des sondés la considèrent comme déterminante pour le choix de leur candidat à la présidentielle.
En tout cas, une chose est sure, les retraités n'ont toujours pas digéré l'augmentation de la csg sur les retraites, première loi de finances de Macron en 2017.
Souvenirs, souvenirs, le temps est venu de régler ses comptes au cabotin.
donner la parole et laisser le peuple voter s'est vraiment trop pour certains marcheurs
Tous les Francais qui pensent ainsi ne savent plus compter depuis longtemps que dans un sens et sont des eternels ronchonneurs , assistés et faineants et votent en grande partie a gauche ou aux extremes .
Il faiut arreter de rapporter leurs propos deviationnistes !
La prime de 100 euros: toujours pas versée!
Points positifs toutefois: la baisse du chômage, les impôts. Le reste: immigration, insécurité,dettes, soins, instruction publique, européisme, multinationales, justice sociale et justice tout court c'est négatif.
Bilan éco catastrophique avec un écart dette vs PIB jamais vue. Qui peut faire pire ?
les français sont ingrats ... ?
avec la suppression de la taxe d'habitation ,la baisse des charges salariales et la baisse de l'impôt sur le revenu pour les premières tranches, on ne peut pas dire qu'il n'a rien fait ...
Sarko et Hollande ont augmenté les impôts, Macron les a baissé.
78% ont un jugement négatif ? Mais dans tous les cas il sera réélu avec 51/52%. Le système est bien au point !!!!