Les assurances automobiles ne devraient guère augmenter en 2016

Les assurances automobiles ne devraient guère augmenter en 2016

Depuis le 1er janvier 2015, les contrats d’assurance automobile et habitation peuvent être résiliés à tout moment au bout d’un an. Ce contexte concurrentiel incite donc les assureurs à modérer leurs tarifs sous peine de perdre leurs clients.

Les assurances automobiles ne devraient guère augmenter en 2016
Crédit photo © Boursier.com

Dans son dernier baromètre des Assurances Dommages, le cabinet Facts & Figures établit des prévisions pour l’évolution des tarifs 2016 en assurance automobile et multirisque habitation.

Forte concurrence dans l’automobile

Concernant l’automobile, Facts & Figures anticipe un niveau moyen de hausse des tarifs de limitée de +0,5% à +1% en jugeant que la profession ne peut plus se permettre d’afficher des hausses supérieures car celles-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. Il convient bien sûr de rappeler que les assurances dommages peuvent désormais être résiliées à n’importe quel moment à partir du premier anniversaire du contrat.

Une compagnie qui voudrait faire passer des hausses moyennes de 2% à 3% au 1er janvier 2016 verrait donc sans doute ses clients résilier leurs contrats pour bénéficier d’une offre concurrente. Mais face à cette contrainte de ne plus (ou presque plus) augmenter leurs tarifs, Facts & Figures estime que les assureurs vont être amenés à réviser à la baisse les garanties de leurs contrats.

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Multirisque habitation

Pour les assurances habitation, Facts & Figures pense que la hausse sera comprise entre 1% et 2% au 1er janvier 2016, mais avec des extrêmes de 0% à 5% ou plus. Le risque Habitation reste en effet fortement lié au climatique, comme l’ont récemment confirmé les inondations dans le Sud-Est.

La tendance tarifaire de fond est donc celle d’une modération tarifaire sur les biens les moins exposés (propriétaires, immeubles, zones non inondables, appartement en étage élevé mais pas sous le toit). Au contraire, une revalorisation tarifaire est attendue pour les biens davantage exposés (locataires, maisons, zones inondables ou exposées au vent, appartement au rez-de-chaussée). Pour Facts & Figures, le marché est aujourd’hui «dimensionné» pour absorber un volume de sinistres climatiques de l’ordre de 1 à 1,5 milliard d’euros.

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