Le chèque reste une exception française

Le chèque reste une exception française

Même s’il est recul, il représente encore 13,6% des paiements dans l’Hexagone. Aucun des grands pays de l’Union européenne n’affiche une proportion aussi élevée

Le chèque reste une exception française
Crédit photo © Reuters

Les Français utilisent de plus en plus leur carte bancaire. Les statistiques de paiements scripturaux (hors espèces) de la BCE montrent qu’en 2013, 49,54% des paiements effectués en France ont été réalisés au moyen d’une carte. La proportion a augmenté de 2,64 points en un an et elle s’avère surtout bien supérieure à la moyenne européenne de 44%.

Mais ce qui retient surtout l’attention dans cette publication, c’est l’importance que conserve le chèque pour les Français. Certes, son poids recule d’année en année. Et 2013 n’a pas fait exception à la règle avec une baisse de 1,95 point. Il n’empêche que le chèque compte encore pour 13,58% du nombre de paiements dans le pays.

En Europe, seuls Chypre et Malte font mieux (avec 16,38% et 26.28%). Mais ces deux pays n’ont pas la même taille que la France. Les grands pays de l’Union sont quant à eux très loin derrière. En Italie, le chèque ne représente par exemple que 5,63% des paiements tandis qu’en Allemagne sont poids ne dépasse pas 0,16%.

Moins de prélèvements et de virements qu’ailleurs

Si les Français sont plus accrocs au chèque et à la carte que leurs voisins, ils ont en contrepartie un recours plus limité aux prélèvements et aux virements. Pour les premiers, la proportion est de 19% (24% en Europe) et pour les seconds elle dépasse à peine les 17,1% (27% en Europe).

Les esprits observateurs remarqueront qu’en additionnant cartes, chèques, virements et prélèvements, le total ne fait que 99,25%. La BCE ne donne pas plus de détails. Mais comme cela avait déjà été précisé par le passé, le reste (soit 0,75%) correspond principalement aux paiements électroniques.

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