Economie : les Français admettent manquer de connaissances

Economie : les Français admettent manquer de connaissances

Selon une enquête TNS Sofres, seuls 13% d’entre eux disent avoir des connaissances élevées en économie. Ils souhaiteraient d’ailleurs un enseignement plus poussé sur le sujet...

Economie : les Français admettent manquer de connaissances
Crédit photo © Reuters

Avec la crise, des progrès ont visiblement été faits. Pour autant, les Français restent peu au fait des questions économiques. Déjà évoqué par diverses études, ce constat est une nouvelle fois établi par un sondage TNS Sofres pour la Banque de France.

Parmi les personnes interrogées, 13% seulement indiquent avoir des connaissances élevées en économie. Même si le chiffre était encore plus faible en 2012 (7%), la maitrise des sujets économique reste faible, y compris chez les diplômés de 3ème cycle (31%).

Des inquiétudes sur la dette et le déficit

Dans l’ensemble, les Français se disent plutôt moyens sur le sujet (à 58%) et 28% avouent même avoir de faibles connaissances.

A lire aussi...Comptage

Crise oblige, ils s’intéressent pourtant à l’économie (pour 55% d’entre eux). D’ailleurs, près de 8 personnes sur 10 déclarent être inquiètes quant au niveau du déficit public et de la dette publique. Dès lors, un enseignement plus poussé de l’économie dans le système éducatif serait souhaité par 81% des sondés.

L’Insee propose de nouveaux outils pédagogiques

En attendant, la démarche de l’Insee devrait répondre en partie à leurs attentes. L’institut vient en effet de publier sur son site de nouveaux outils (fiche, vidéo, quizz) pour expliquer la mesure du PIB et de la croissance économique à un public le plus large possible.

En tout cas, si les Français avouent manquer de culture économique, ils ont tout de même un avis sur la direction à suivre. Pour 55% d’entre eux, l’économie de marché fonctionne mal. Enfin, interrogés sur les leviers à actionner pour stimuler la croissance, ils préconisent principalement d’augmenter les petits salaires (50%) et de baisser les impôts (45%). Il est d’ailleurs à noter que la baisse des impôts n’était citée que dans 36% des cas en 2012.

©2013-2024
L'Argent & Vous

Plus d'actualités Quotidien

Chargement en cours...

Toute l'actualité