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Il est repassé dans le vert au premier trimestre. Les Français ont surtout choisi d’épargner les sommes dégagées
L’année 2012 s’était soldée par une perte de pouvoir d’achat jamais vue depuis 1984. En revanche, 2013 semble sur ce point avoir mieux débuté. D’après les chiffres de l’Insee, le pouvoir d’achat des ménages a progressé de 1% au premier trimestre, après un trou d’air de -0,9% sur l’ensemble de 2012.
Calculée en unités de consommation (c’est-à-dire ajustée à l’évolution de la population), la statistique est également orientée à la hausse, avec +0,8%.
Si les Français ont vu leurs revenus disponibles globaux progresser de 1,3% sur la période (soit plus vite qu’en 2012), le pouvoir d’achat a surtout profité d’une inflation qui n’a pas dépassé 0,3% sur le trimestre.
Les ménages n’ont pas pour autant consommé massivement. A +0,3%, les dépenses de consommation n’ont que très légèrement augmenté par rapport à la fin de l’année 2012 (+0,2%).
Certainement refroidis par la conjoncture, les Français ont avant tout décidé d’épargner. Le taux d’épargne a atteint 16% des revenus perçus sur le trimestre, soit bien plus que les 15,1% du dernier trimestre 2012 et que les 15,6% constatés sur l’ensemble de l’année dernière. L’épargne financière en a largement profité comme en témoigne le taux en progression de 1,1 point en trois mois, à 6,8%. Un chiffre en parfaite cohérence avec la forte collecte dont ont bénéficié les livrets et l’assurance-vie sur la période.
