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L’observatoire de la sécurité des cartes de paiement note qu’en dépit d’une hausse de 4,3% des montants en jeu, le taux de fraude est resté stable par rapport à 2012, à 0,08%
Les paiements par carte restent soumis aux fraudes. En 2013, elles ont représenté un montant cumulé de 469,9 millions d’euros selon l’Observatoire dédié de la Banque de France. En un an, la progression a été de 4,3%.
Certes, les volumes de paiements ont augmenté dans des proportions similaires (+4,4% à 586,5 milliards d’euros). Autrement dit, le taux de fraude est resté stable d’une année sur l’autre à 0,08%. Ceci étant, il faut rappeler que ce taux n’était encore que de 0,062% en 2007.
Le taux de fraude sur les transactions nationales (0,046%) est resté très inférieur à la moyenne même s’il a légèrement augmenté par rapport à celui de 0,045% constaté en 2012. Il n’a par exemple été que de 0,013% sur les retraits et paiements de proximité.
L’observatoire souligne aussi les progrès faits en matière de paiements sur Internet avec un taux de fraude passé de 0,29% à 0,229% en un an grâce à la progression des paiements sécurisés. Internet reste toutefois un maillon faible puisque ce canal a concentré 64% des fraudes nationales alors qu’il n’a compté que pour 11% des transactions par carte.
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L’autre point noir concerne toujours les transactions internationales. Elles ont représenté 49% de la fraude globale pour seulement 11% des volumes de paiement. Ainsi, le taux de fraude (0,35%) a été 8 fois plus élevé que pour les opérations nationales. Le pic a notamment été atteint dans les paiements effectués hors zone Sepa avec une carte française (0,688% de fraude).
Focus
Contrairement à une idée reçue, les cartes perdues ou volées ne constituent pas la majorité des cas de fraude. De 50% en 2007, leur part dans le montant des fraudes nationales est tombé à 34% en 2013. Dans la très grande majorité des fraudes, c’est l’usurpation du numéro de carte qui est en cause. Elle a représenté 65% des montants de fraude en 2013 contre seulement 40% 6 ans plus tôt.
