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Ségolène Royal a indiqué vendredi matin que ce coup de pouce sera bientôt accordé pour la mise au rebut d’un véhicule diesel de plus de 10 ans, contre 15 ans actuellement
Le super bonus automobile va être élargi. C’est ce qu’a annoncé vendredi matin Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie sur i-Télé. Depuis avril dernier, une personne achetant un véhicule électrique et abandonnant un véhicule diesel d’avant 2001 peut bénéficier d’une aide globale de 10.000 euros.
A l’avenir, le gouvernement compte abaisser à 10 ans l’âge minimal du véhicule mis à la casse pour bénéficier de la prime. A priori, la mesure devrait donc concerner les véhicules diesel immatriculés avant la fin 2005.
Le cumul de deux aides
Précisons toutefois que le cadre est ici assez strict. D’ailleurs, cette aide de 10.000 euros est en réalité la somme de deux primes distinctes : le bonus écologique et la prime de mise au rebut.
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Le bonus écologique est désormais accordé aux véhicules électriques ou hybrides émettant moins de 110g de CO2 au km. Jusqu’à 20g, l’aide peut aller jusqu’à 6.300 euros (et 27% du prix TTC). De 21g à 60g, elle passe à 4.000 euros au maximum. Enfin, de 61g à 110g (hybrides), le bonus fluctue entre 1.000 et 2.000 euros.
La prime de mise au rebut dépend elle aussi du véhicule acheté. S’il s’agit d’une voiture électrique (moins de 20g), l’aide est de 3.700 euros. De 21 à 60g, le montant n’est plus que de 2.500 euros. Enfin, de 61g à 110g, un coup de pouce de 500 euros est prévu, mais uniquement pour les ménages non imposés l’année précédente.
Un surcoût budgétaire à prévoir
Autrement dit, seuls ceux qui achètent une voiture entièrement électrique (moins de 20g) peuvent prétendre à une aide globale de 10.000 euros. S’il s’agit d’une voiture hybride émettant entre 21g et 60g, l’aide totale tombe par exemple à 6.500 euros.
Pour l’instant, le gouvernement a prévu de distribuer 30 millions d’euros en 2016 dans le cadre de mise au rebut de vieux diesels. L’élargissement de la mesure aux voitures de plus de 10 ans devrait alourdir la facture. Mais il est vrai qu’avec un système de bonus/malus devenu excédentaire depuis 2014, l’Etat a un peu plus de marge de manœuvre sur ce plan.
