Street art, beaux-arts, baskets et NFT : les super enchères qui ont marqué l'année 2021

Love is in the Bin de Banksy : 18,5 M£

Record mondial pour une œuvre de street art et son auteur. Love is in the Bin de Banksy s’est adjugée cet automne 18,5 M£, soit 17,5 M£ de plus que lors de sa première vente en 2018 ! Une vente qui avait marqué les esprits, puisqu’elle s’était à moitié autodétruite en public lors de son enchère par le biais d’un mécanisme caché par l’artiste. Une performance inédite qui a offert à ce tableau l’une des plus-values les plus rapides et élevées de l’histoire de l’art.

Crédit photo © Sotheby's

Deux paires de Nike : 3,3 M$

Les baskets sont devenues en peu de temps les objets de collection "pop" les plus onéreux du marché, la folie des grandeurs des méga-transactions ne leur a pas échappé en 2021 avec deux records de ventes : une paire de Nike Air Yeezy 1, portée par Kayne West, est partie pour 1,8 M$, et un modèle de "Nike Air Ships de 1984 portées par Michael Jordan pendant la saison régulière", bien vintage (photo), s’est envolé à près de 1,5 M$. Deux enchères signées Sotheby’s.

Crédit photo © Sotheby's

Super Mario Bros et Super Mario 64 : 3,56 M$

Dans la série "rétro pop", les jeux vidéo figurent également en bonne place des records de vente. Là encore, c’est une première, une cartouche NES du jeu Super Mario Bros datant de 1985 s’est vendue… 2 M$. Un niveau de prix exceptionnel, dû à son état de conservation exceptionnel, qui a battu le précédent record, enregistré un mois avant, pour un autre Super Mario, en version "64", adjugé 1,56 M$.

Crédit photo © Rally

La transaction stratosphérique en NFT : 69,3 M$ pour Beeple

En 2021, les NFT auront occupé le devant de la scène des méga-transactions de l’art. En mars, le collage 100% digital de l’artiste américain Beeple « Everydays : the first 5.000 days » a été adjugé sous forme de NFT pour la somme de 69,3 millions de dollars. Le cyberartiste a ainsi été propulsé parmi les trois artistes vivants les plus chers du monde, derrière David Hockney et Jeff Koons.

Crédit photo © Beeple

Une version numérique d’un cube de tungstène : 250.000$

La folie des NFT s’est traduite en des centaines de ventes d’objets improbables aux prix surréalistes. La vente de cubes de tungstène "numériques" par exemple : parties d’une blague, ces transactions ont inspiré un producteur du métal gris qui a vendu le NFT d’un véritable cube de tungstène de plus de 900 kilos. Son acquéreur a déboursé 250.000$ pour ce NFT et un droit de visite annuel du « vrai » cube, difficilement transportable.

Crédit photo © Midwest Tungstene Service / OpenSea

Le Portrait du jeune homme tenant un médaillon de Botticelli : 92,2 M$

2e toile la plus chère de la période des Vieux Maîtres (~ 1300-~1830) après l’iconique Salvator Mundi de Léonard de Vinci (détenteur du record absolu de l’histoire de l’art à 400 M$), ce portrait, estimé initialement à 80 millions de dollars, avait été précédemment acquis en 1982 par l'Américain Sheldon Solow pour 1,3 M$, alors que planait encore le doute sur son attribution au peintre italien.

Crédit photo © Sotheby's

Le Nez, d’Alberto Giacometti : 78,4 M$

2021 aura été une année éclatante pour les grandes maisons d’enchères. La première session des ventes de la collection Macklowe (35 œuvres) a signé un nouveau record pour Sotheby’s à 676,1 M$. Les deux plus hautes enchères de la soirée ont concerné deux sculptures : l’une de Mark Rothko de 1951, N°7 (à 82,5 M$), l’autre d’Alberto Giacometti, Le Nez, remportée pour 78,4 M$.

Crédit photo © Sotheby's

Pierre Soulages : 20,2 M$

Parmi les records de vente de l’année, une peinture de Pierre Soulages de 1961 (peinture 195 x 130 cm, 4 août 1961) a été acquise pour 20,2 millions de dollars, propulsant le maître de "l’outrenoir" au rang de l’artiste français le mieux coté du monde, devant Nicolas de Staël. Pierre Soulages a fê

Crédit photo © Sotheby's