Le crédit d’impôt pour les services à la personne est utilisé par moins d’un Français sur cinq

Le crédit d’impôt pour les services à la personne est utilisé par moins d’un Français sur cinq
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En octobre 2022, seuls 18% des Français ont eu recours à des services à la personne, de manière à bénéficier d’un crédit d’impôt.

Le crédit d’impôt pour les services à la personne est utilisé par moins d’un Français sur cinq
Crédit photo © iStock

Le recours au crédit d’impôt pour les services à la personne, pourrait être davantage adopté s’il était mieux connu des Français, tend à montrer un sondage Ifop pour la Fédération du service aux particuliers (FESP).

Réalisée en octobre, l’enquête révèle que moins d’un quart des Français déclarent avoir recours à des services à la personne au sein de leur foyer (ménage, garde d’enfant, assistance pour les personnes âgées) mais qu’un tiers d’entre eux ne bénéficient pas du crédit d’impôt : 18% des personnes interrogées ont recours à des services à la personne et déclarent ces services de manière à bénéficier du crédit d’impôt, tandis que 6% ne les déclarent pas alors qu’elles utilisent ce type de prestations.

Ménage et repassage en tête

Deux tranches d’âge utilisent majoritairement les services à la personne : les 25-34 ans (35%), une catégorie ayant surtout des besoins de garde d’enfants, et les 65 ans et plus (27%). Les prestations les plus courantes sont le ménage et le repassage (46%), devant le jardinage (32%), la garde d’enfants (28%) et l’assistance à une personne âgée (13%).

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Le concept de crédit d’impôt, et a fortiori, de celui de "l’avance du crédit d’impôt", reste encore mal appréhendé par beaucoup de des Français. Près d’un tiers déclarent ne pas savoir précisément ce que désigne le crédit d’impôt, et 26% n’en ont aucune idée. 57% ignorent par ailleurs en quoi consiste le principe de l’avance immédiate de ce crédit, dont bénéficient ces prestations depuis le début de l’année.

Un crédit d'impôt déterminant pour l'activité

Une méconnaissance qui joue visiblement sur le taux d’adoption de ces services : après que son principe leur a été précisé (crédit d'impôt de 50 % dans la limite d'un plafond annuel de 12 000 € par an), 38% des sondés qui n’utilisent pas ces prestations se sont déclarés prêts à y recourir à l’avenir – mais une minorité seulement (4%) seraient déterminés à le faire dans les prochains mois.

Le levier du crédit d’impôt semble particulièrement signifiant puisqu’a contrario, si l’avantage fiscal actuel était abaissé, 49% de ceux l’utilisant diminueraient le recours aux services à la personne, et 15% auraient même recours au travail non déclaré. 9% y renonceraient même complètement.

Structures spécialisées

Bonne nouvelle, cependant pour la filière, 67% des Français, qu’ils aient recours aux services à la personne ou non, déclarent qu’ils trouvent plus rassurant l’appel à une structure dédiée, plutôt que d’embaucher directement un professionnel de leur côté. La première raison invoquée est celle de l’offre d’une continuité de service pour les usagers (37%), devant le fait qu’elles permettent de trouver du personnel de confiance (29%), ou encore la garantie de prestations de qualité (23%).

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