Impôts : n’oubliez pas votre deuxième tiers !

Impôts : n’oubliez pas votre deuxième tiers !

La date limite est fixée au 17 mai pour les paiements par chèque et au 22 mai pour les règlements en ligne.

Impôts : n’oubliez pas votre deuxième tiers !
Crédit photo © Reuters

Actuellement, beaucoup de contribuables sont occupés par la déclaration de leurs revenus de 2015. Mais une autre échéance, plus rapprochée, ne doit pas non plus être oubliée : le paiement du deuxième tiers de l’impôt 2016.

Lorsqu’ils n’ont pas opté pour la mensualisation, les contribuables doivent en effet régler la deuxième partie de leur impôt à la mi-mai. Or cette année, la date limite a été fixée au 17 mai, c’est-à-dire ce lundi.

Cette date concerne uniquement les paiements non dématérialisés, principalement les paiements par chèque. Les paiements en ligne disposent d’un délai supplémentaire et devront être effectués au plus tard le dimanche 22 mai. Notons au passage que cette année, le paiement en ligne est devenu la norme pour les impôts supérieurs à 10.000 euros (le plafond passera à 2.000 euros en 2017). Les contribuables optant pour un autre mode de règlement risqueront une majoration.

Modulez le montant de vos versements

Pour de nombreux foyers, 2016 est aussi synonyme de baisse d’impôt suite à la réforme de la décote. Or, il est important de rappeler que les sommes demandées par l’administration fiscale en février et en mai se basent sur l’impôt réglé l’année précédente. La régularisation n’intervient qu’au paiement du derniers tiers en septembre.

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Si un contribuable prévoit une baisse de son impôt en 2016, il risque donc de payer plus que nécessaire lors de ses deux premières échéances. Ceci étant, il est possible d’ajuster à la baisse les sommes versées au fisc.

La règle est simple. Le contribuable peut adapter le montant de ses acomptes et doit uniquement veiller à bien régler le tiers de son impôt réel lors de ses deux premières échéances. Avant de moduler ses paiements, mieux vaut donc estimer avec précision l’impôt qui dû cette année, par exemple via le simulateur de Bercy.

Le contribuable dispose certes d’une marge d’erreur (20% en cas de mensualisation et 10% au tiers). Mais en dehors de ces limites, une majoration de 10% pourra être appliquée sur les sommes non payées dans les délais prévus.

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