"Baisse des taux d’emprunts, ce n’est peut-être pas fini !"

"Baisse des taux d’emprunts, ce n’est peut-être pas fini !"

Maël Bernier, Directrice de la communication du courtier Meilleurtaux.com

"Baisse des taux d’emprunts, ce n’est peut-être pas fini !"
Crédit photo © Meilleurtaux

L’année 2014 s’est conclue par des records de taux qui ont permis de redonner du pouvoir d’achat à la fois aux nouveaux emprunteurs et également à ceux qui en ont profité pour renégocier leur crédit en cours. La bonne nouvelle c’est qu’il semblerait que cela ne soit pas terminé. En effet, le début d’année 2015 s’annonce tout aussi propice aux emprunteurs avec un scénario de taux bas durable. Portés par des taux directeurs toujours exceptionnellement bas (BCE à 0,05% et OAT à 0,80% début janvier) d’une part et par une inflation quasi-nulle, les taux des crédits bancaires sont toujours légèrement orientés à la baisse. Certains établissements affichent même des baisses notables jusqu’à 0,30% sur l’ensemble des profils.

Taux moyens en baisse

Nous observons ainsi des taux moyens en baisse à 2,35% sur 15 ans et inférieurs à 2,60% sur 20 ans. Les excellents dossiers peuvent prétendre quant à eux à des taux hors assurance «flirtant» avec les 2%. Pour rappel en janvier 2014, les mêmes taux se situaient sur 15 et 20 ans à 3,05% et 3,35%.

Conditions d’octroi inchangées

Les conditions d’octroi restent quant à elles inchangées, un apport de 10% est exigé dans 90% des cas, les banques ne finançant que la valeur du bien sans prêter pour les frais annexes. Cependant, il existe des exceptions pour certains types de populations notamment les plus jeunes (titulaires d’un contrat de travail à durée indéterminée). Mais tout dépendra du type de bien et de sa localisation. L’achat d’un bien sur un marché dynamique où les prix restent stables peut dans certains cas permettre de déroger à la règle de l’apport minimum, mais attention ce ne sont que des cas rares, pas de règle absolue.

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Arme de conquête

Du côté des banques, le discours en ce début d’année est très clair : le crédit immobilier reste l’arme absolue pour conquérir des parts de marché et cela restera vrai en 2015. Pas question donc de ralentir la production ni de freiner la distribution. En d’autres termes, les banques vont continuer à se livrer une concurrence acharnée sur le front des taux pour attirer une nouvelle clientèle dans les mois qui viennent.

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