Le dernier Observatoire du Moral Immobilier de Logic-Immo.com montre que 44% de ceux qui ont un projet d’investissement locatif estiment qu’une location soumise à l’encadrement des loyers affectera la rentabilité de leur investissement…
L’Observatoire du Moral Immobilier publié par le portail d’annonces immobilières Logic-Immo.com au mois de juillet montre que près d’un quart des candidats à l’acquisition (sur un échantillon de plus de 1 200 futurs acquéreurs interrogés) cherchent un bien dans le neuf et cette catégorie se montre la plus enthousiaste concernant l’opportunité du moment. En effet, 82% de ceux qui s’orientent vers la construction d’une maison individuelle partagent le sentiment que c’est le bon moment pour acheter et 81% lorsqu’ils ont un projet d’achat d’un appartement dans une résidence neuve.
Investissement locatif
Pour les acquéreurs dans l’ancien, ce projet consiste largement en une résidence principale (82%), mais une partie s’oriente vers un investissement locatif (12%). Parmi ces investisseurs, ils sont 44% à estimer qu’une location soumise à l’encadrement des loyers affectera la rentabilité de leur investissement. Ils ne sont que 25% à penser que ce ne sera pas le cas.
Encadrement des loyers
Sur ce sujet de l’encadrement des loyers, le projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN), qui doit être examiné par le Sénat à partir de la mi-juillet, a maintenu un cadre expérimental dépendant de la volonté des élus locaux dans les agglomérations.
Les dispositifs seraient provisoires pendant une durée de 5 ans et devraient faire la preuve de leur efficacité pour être pérennisés. Le projet de loi limite cette expérimentation à 4 territoires tendus : la commune de Paris (où l’encadrement des loyers a été annulé fin 2017), les établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris, la métropole de Lyon et la métropole d’Aix-Marseille-Provence.
a savoir
Dans 28 agglomérations en zone tendue, où le marché locatif est déséquilibré, il existe déjà une autre forme de limitation des loyers. Entre deux locataires, les augmentations sont limitées puisque le nouveau loyer ne peut pas dépasser celui du locataire précédent majoré de l’indice de référence des loyers.