Un marché immobilier toujours orienté à la hausse dans les grandes villes

Un marché immobilier toujours orienté à la hausse dans les grandes villes

MeilleursAgents.com observe notamment une poursuite de la hausse des prix à Lyon et Nantes, deux villes qui avaient fortement progressé en 2018.

Un marché immobilier toujours orienté à la hausse dans les grandes villes
Crédit photo © MeilleursAgents.com

Malgré des conditions de crédit toujours optimales (on emprunte en moyenne à 1,5% sur 20 ans), le spécialiste de l’estimation des prix immobiliers MeilleursAgents.com anticipe cette année une légère diminution du volume de transactions de logements existants (-5% à -10% par rapport à 2018).

Quelle évolution des prix ?

Au niveau des prix, MeilleursAgents s’attend à une poursuite de la progression à Paris et dans les grandes villes mais peut-être plus faiblement qu’en 2018, en lien avec une demande limitée par la situation économique et sociale. MeilleursAgents évoque ainsi une fourchette de hausse des prix de +2% à +4% dans les plus grandes villes de France. Dès le mois de janvier, ce scénario s’est vérifié avec des prix en hausse d’environ 1% à Lyon et Nantes. Ces deux villes avaient déjà fortement progressé l’an dernier, près de +6% pour Nantes et +8% pour Lyon à plus de 4.000 euros le m² désormais.

Le crédit toujours très accessible

Grâce à un crédit accessible, les ménages solvables sont donc toujours actifs sur le marché immobilier des villes les plus dynamiques, ce qui est moins le cas dans les villes moyennes et surtout dans les zones rurales. Preuve que le crédit reste très accessible, le courtier Empruntis observe non seulement une stabilité des taux à leur plus bas niveau historique mais également une absence de resserrement des critères d’octroi : les durées longues sont toujours possibles et l'emprunt sans apport aussi. 15% des primo-accédants financés par Empruntis en 2018 n’avaient d’ailleurs pas d’apport.

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Bien cibler les décotes

Empruntis ajoute que les décotes sont toujours possibles et peuvent être vertigineuses : jusqu'à 60 ou 70 centimes, voire même 75 centimes inférieurs aux taux de barèmes bancaires. « Les banques sont toujours très conquérantes, certaines privilégient des profils spécifiques (fonctionnaires, jeunes actifs avec profils évolutifs, professions libérales...) et leur octroient les meilleures conditions de taux, même s'ils ne rentrent pas dans les critères de revenus. Si la priorisation des typologies d'emprunteurs a déjà été observée dans le passé, elle semble revenir de façon plus marquée », explique Cécile Roquelaure, directrice des études d'Empruntis. « La valeur ajoutée du courtier sera de connaître l’appétence des établissements bancaires selon les profils des emprunteurs ! », souligne Cécile Roquelaure.

a savoir

2018 était une nouvelle année record avec 965.000 transactions de logements anciens en France, d’après les estimations de la FNAIM. En 3 ans, la hausse reste d’ailleurs spectaculaire : près de 170.000 ventes supplémentaires (+21%).

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