Un contexte idéal pour se lancer dans un premier achat

Un contexte idéal pour se lancer dans un premier achat

Depuis quelques mois, les banques multiplient les offres à 110% pour les jeunes emprunteurs...

 Un contexte idéal pour se lancer dans un premier achat
Crédit photo © iStock

Les banques procèdent souvent à de légères hausses des taux immobiliers en août. C’était l’inverse cette année avec des baisses observées sur les taux moyens. Résultat, les barèmes sont désormais revenus à leurs meilleurs niveaux historiques de l’automne 2016. En moyenne, on emprunte aujourd’hui autour de 1,15% sur 10 ans, 1,40% sur 15 ans, 1,60% sur 20 ans et 1,85% sur 25 ans. Des décotes sont cependant très faciles à obtenir, avec le plus souvent des taux encore plus bas de 0,15 point, soit à l’arrivée 1% sur 10 ans, 1,25% sur 15 ans, 1,45% sur 20 ans et 1,70% sur 25 ans.

Des profils recherchés

La période actuelle est aussi très favorable pour les jeunes emprunteurs et plus globalement les primo-accédants car ce sont des profils très recherchés par les banques. Ils bénéficient donc facilement de ces décotes sur les taux. D’autre part, les banques sont beaucoup plus flexibles sur l’apport exigé, un facteur bloquant auparavant puisque beaucoup de jeunes ne disposent pas d’un apport de 10%.

Les primo-accédants peuvent-il emprunter sans apport ?

Depuis quelques mois, les banques multiplient les offres à 110% pour les jeunes emprunteurs. Cela permet d’emprunter sans apport en finançant même les droits de mutation payés chez le notaire. Et pour accompagner les jeunes emprunteurs face à la hausse des prix, les durées d’emprunt longues se généralisent pour coller à des budgets d’acquisition en augmentation. Les prêts sur 25 ans deviennent ainsi les plus utilisés par les primo-accédants avec des taux très attractifs. Il est désormais fréquent d’obtenir 1,70% sur cette durée, un taux supérieur de seulement 0,15 à 0,2 point aux barèmes sur 20 ans.

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Les meilleurs taux en exemple

Les courtiers parviennent souvent à négocier des taux encore plus bas pour des primo-accédants ne justifiant pas forcément de revenus mirobolants. Près de Toulouse, Meilleurtaux a par exemple obtenu en août un taux de 1,35% sur 25 ans sans aucun apport pour une femme de 43 ans empruntant 90 000 euros avec un salaire net mensuel de 1 450 euros. Près de Toulon, Meilleurtaux cite ce taux de 1,30% sur 25 ans sans aucun apport pour un couple de moins de 35 ans avec 3 500 euros de revenus mensuels, empruntant 200 000 euros. Près de Niort, le courtier a négocié ce mois-ci 1,20% sur 20 ans avec 10% d’apport pour un couple avec 3 700 euros de revenus (1 CDI et 1 CDD) empruntant 150 000 euros.

Toujours pas de menaces de remontée à court terme

Ce contexte de taux très bas semble encore appelé à durer. Il n’y a toujours pas de menaces de remontée des taux à court terme. Les banques continuent à bénéficier de conditions de refinancement très attractives (les OAT 10 ans restent autour de 0,7%) et gardent des objectifs commerciaux ambitieux alors qu’il ne leur reste que quelques mois pour honorer leur production de crédits de 2018.

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