Dans un communiqué, les deux autorités invitent notamment les distributeurs à ne pas baser leurs messages commerciaux uniquement sur les performances passées
La pierre-papier a le vent en poupe. Attirés par des rendements élevés, les particuliers sont nombreux à avoir souscrit ces dernières années. Rien qu’en 2016, la collecte s’est élevée à 5,56 milliards d’euros du côté des SCPI (+30%) et à 4,08 milliards d’euros en ce qui concerne les OPCI (+66%).
Face aux risques de dérives engendrés par cet engouement, l’AMF et l’ACPR ont donc souhaité rappeler aux professionnels quelques règles en matière de commercialisation.
Qu’il s’agisse de conseillers bancaires ou de conseillers financiers indépendants, l’attention des distributeurs est attirée sur la nécessité de réaliser « un ciblage de la clientèle à laquelle ils entendent proposer ces produits au vu de l’analyse des avantages et inconvénients du produit ». En clair, on ne propose par ce type de placement risqué à des clients allergiques au risque. D’ailleurs, le communiqué appelle les professionnels « à la vigilance en matière de prévention des risques de mauvaise commercialisation »
Les assureurs sont aussi concernés dans la mesure où ils commercialisent des produits financiers immobiliers via l’assurance-vie. Le communiqué souligne leurs obligations en matière d’information.
Enfin, l’AMF et l’ACPR invitent tous les distributeurs à ne pas faire des performances passées le pivot de leur communication. Ces performances ne doivent pas être prioritaires par rapport aux autres caractéristiques des SCPI et OPCI.