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Le Crédit Foncier vient de dresser un portrait-robot. Généralement, l’investisseur a 45 ans. Il gagne 67.500 euros et achète un bien de 160.000 euros, à Paris ou dans le sud du pays
Payer moins d’impôt, se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou encore transmettre un bien à ses enfants... Les motivations de l’investissement locatif sont nombreuses. D’ailleurs, dans une enquête que vient de publier le Crédit Foncier, 57% des personnes interrogées indiquent que l’immobilier serait leur premier choix si elles disposaient d’une somme à investir.
Le spécialiste du prêt immobilier a en outre cherché à en savoir plus sur ceux qui ont déjà sauté le pas. Dans son étude, il dresse un portrait-robot sur la base des opérations réalisées au premier semestre de cette année
Age et situation
En moyenne, un investisseur en immobilier locatif a entre 45 et 46 ans. Les plus de 40 ans représentent de surcroît 72% des investisseurs locatifs.
Concernant son sa situation familiale, l’investisseur vit majoritairement en couple (dans 74% des cas). 59% des investisseurs sont mariés, 9% sont pacsés et 6% vivent en union libre.
Revenus
Faut-il être aisé pour investir dans le locatif ? Le Crédit Foncier souligne que deux investisseurs sur trois gagnent plus de 3.500 euros par mois.
La médiane se situe quant à elle à 67.500 euros par an (soit 5.625 euros par mois. Le chiffre grimpe même à 74.390 euros en Ile-de-France. En revanche, en Paca, le revenu médian n’est que de 65.340 euros.
Type de bien
Neuf fois sur dix, les investisseurs s’intéressent à des appartements. Le bien type comporte en moyenne 2 pièces et a une surface de 41 m².
En ce qui concerne le coût de l’opération, l’étude montre que le pivot se situe autour de 160.000 euros. Ce niveau médian est d’ailleurs resté à peu près stable au cours des dernières années.
Néanmoins, le Crédit Foncier remarque que les opérations extrêmes ont pris du poids depuis 2010. La part des transactions de moins de 100.000 euros est passée de 19% à 24%. Les opérations de plus de 200.000 euros représentent quant à elles 28% des transactions, contre 22% il y a 5 ans.
Financement
Aidés par des taux bas, les investisseurs empruntent de plus en plus. 65% des dossiers sont aujourd’hui montés sans apport (58%) et dans l’ensemble, le financement représente en moyenne 96% du montant investi. Ainsi, le financement type est désormais de 154.000 euros.
En moyenne, ce financement s’étend sur 19 ans et 6 mois, soit un an de mois que la durée constatée les années passées.
Localisation des biens
Ile-de-France (20,5%), Midi-Pyrénées (15,4%) et Paca (12,2%) forment le podium des régions les plus souvent ciblées. En ajoutant l’Aquitaine, le Languedoc-Roussillon et la région Rhône-Alpes, on peut d’ailleurs dire que l’Ile-de-France et le grand sud concentrent l’essentiel des investissements locatifs. A elles seules, ces 6 régions cumulent 78% des opérations.
Il est aussi intéressant de rappeler que si la proximité du bien constitue un critère pour 68% des investisseurs dans l’ancien, un particulier sur deux investit dans une autre région lorsque le bien est neuf.
Revente ou conservation ?
La distinction neuf/ancien a aussi son importance en matière d’objectifs. Ceux qui investissent dans le neuf sont 52% à vouloir revendre leur bien à terme. Dans l’ancien, ils ne sont que 31% dans ce cas.
Satisfaction
77% des personnes ayant investi dans le locatif au premier semestre se disent satisfaites. Pourtant, toutes ne sont pas prêtes à renouveler ce type d’opération. Seul 50% des investisseurs confirmés et 32% des primo-investisseurs y songent.
Chez ceux qui ne comptent pas investir à nouveau, la peur d’un endettement trop lourd est citée dans 21% des cas... tout comme le poids de la fiscalité.
