Que faire lorsque le rachat de crédit est refusé ?

Que faire lorsque le rachat de crédit est refusé ?
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Publi-rédactionnel - Le rachat de crédits est une opération bancaire qui permet de faire racheter ses emprunts en cours.

Que faire lorsque le rachat de crédit est refusé ?
Crédit photo © Solutis

En regroupant et rachetant plusieurs prêts, il est possible de diminuer son taux d’endettement. Toutefois, certains dossiers peuvent être refusés par les établissements spécialisés.

Un rachat de crédit ne débouche pas forcément sur le financement de l’opération bancaire. Chaque banque spécialisée en regroupement de prêts à des critères d’acceptation différents.

Pourquoi mon dossier de rachat de crédit est-il refusé ?

Les établissements bancaires spécialisés en rachat de prêts ont chacun des critères qui leur sont propres. Pour certains, les demandes de propriétaires seront privilégiées tandis que pour d’autres, ils s’orienteront davantage vers les profils locataires. Leurs critères d’acceptation vont dépendre de leur politique commerciale et de leurs objectifs.

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A noter qu’un établissement peut signifier un refus d’une demande de rachat de crédit et cela sans motiver ni justifier sa décision. Mais de manière générale, les motifs de refus sont communs à chaque acteur.

Ainsi plusieurs situations ou comportements seront rédhibitoires. Tout d’abord, les inscriptions sur les fichiers de la Banque de France, ou fichages, peuvent bloquer les demandes. Un emprunteur enregistré au Fichier national des Incidents de remboursements des Crédits aux Particuliers (FICP) ou au Fichier central des chèques (FCC) présentera un profil compliqué. Pour un locataire fiché, le refus sera systématique tandis qu’un propriétaire fiché pourra avoir une marge de manœuvre selon son endettement.

De plus, un endettement encore trop important, même après un rachat de crédit, pourra voir sa demande ne pas aboutir.

Faut-il faire plusieurs demandes de rachat de crédit ?

Le comportement bancaire de l’emprunteur peut également être source de refus de la part des partenaires bancaires. En effet, certaines dépenses figurant sur les relevés de compte envoient de mauvais signaux aux analystes financiers. Ainsi, les paiements sur des sites de paris sportifs ou jeux ou des abonnements pour des divertissements superflus pourront être mal perçus par les établissements. Il est donc nécessaire de présenter des finances qui font l’objet d’un réel suivi. Pour cela, il est recommandé de limiter ce genre de dépenses durant les trois derniers mois précédents la demande de rachat de crédit.

Sur le marché français, il existe une catégorie d’experts en rachat de crédit : les intermédiaires en opérations de banque. Comme leur nom l’indique, ils sont intermédiaires entre les banques et les candidats au rachat de leurs emprunts. En ayant recours au service d’un IOB, un ménage emprunteur aura droit à un accompagnement particulier. En premier lieu, l’intermédiaire bancaire a des échanges privilégiés avec les principaux acteurs du marché. Ces relations étroites lui permettent de connaitre exactement les critères des banques.

Ainsi, un demandeur pourra avoir un premier avis sur son dossier. L’intermédiaire ou le courtier a généralement des partenariats avec tous les acteurs, il n’est donc pas nécessaire de déposer une demande auprès de chaque courtier puisque leurs partenaires restent les mêmes.

Quelles sont les autres solutions ?

Enfin, si la demande est refusée par tous les établissements de rachat de crédit et que la situation d’endettement devient insurmontable, il est possible de se tourner vers des organismes sociaux d’écoute ou d’accompagnement. Ces services existent à l’échelle de la commune ou du département. Ils pourront éventuellement diriger l’emprunteur en difficulté vers la Banque de France et son service de surendettement. Une commission décidera ensuite si le dossier peut faire l’objet d’une déclaration de surendettement. S’il est accepté, les dettes pourront être aménagées ou bien effacées.

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La rédaction de Boursier.com n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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