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Face à l’afflux de dossiers, les délais s’allongent, d’autant plus que les banques font passer en priorité les demandes liées à une acquisition
Les taux remontent légèrement depuis le début de l’été. Mais cela n’a en rien freiné les demandes de renégociations de prêts immobiliers. La semaine dernière, le courtier Vousfinancer.com faisait état d’un triplement du nombre de dossiers sur le début d’année, contre une hausse de « seulement » 20% pour les financements associés à une acquisition.
70 jours au lieu de 35
Ce vendredi, une enquête du groupe ACE confirme que « les demandes de rachats de crédits et de renégociation de taux continuent à engorger les banques ». Conséquence directe, les délais d’analyse s’allongent. « Il faut nous faut désormais au minimum un mois et demi, voire plus, pour donner une réponse, contre une dizaine de jours auparavant », confie-t-on au sein d’un grand réseau français.
De la demande initiale jusqu’à l’obtention des fonds, l’attente est bien entendu encore plus longue. « Il faut aujourd’hui compter 70 jours en moyenne entre la demande de crédit et la possibilité de débloquer les fonds. En temps normal, ce délai est de 35 jours », indique le courtier ACE.
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Ne pas pénaliser les acquéreurs
Contraintes de faire des choix, « les banques ont choisi de traiter en priorité les demandes de prêts pour une acquisition plutôt qu’un rachat ou une renégociation », poursuit ACE. Un constat également fait par Vousfinancer.com la semaine dernière. ACE précise même que 80% des dossiers traités en interne au cours des dernières semaines concernaient une acquisition.
La raison de cette sélectivité est simple. Les banques ne veulent pas pénaliser les acquéreurs, qui sont tenus de respecter les délais imposés par les clauses suspensives. Si vous envisagez de renégociez un prêt, armez vous de patience, car votre dossier risque de rester un bon moment en bas de la pile...
