Orpi voit ses clients devenir de plus en plus raisonnables sur les prix de mise en vente

Orpi voit ses clients devenir de plus en plus raisonnables sur les prix de mise en vente

Le réseau d’agences immobilières reste prudent sur les perspectives 2016 et plaide pour un véritable choc de confiance pour concrétiser la relance du secteur…

Orpi voit ses clients devenir de plus en plus raisonnables sur les prix de mise en vente
Crédit photo © Nexity

Sans attendre la fin de l’année, le réseau d’agences immobilières Orpi a déjà publié son bilan 2015. Un bilan satisfaisant puisqu’une augmentation supérieure à 10% des ventes est mesurée avec des délais de vente qui sont repassés nettement sous la barre des 100 jours. En 2015, la moitié des appartements confiés à Orpi ont même été vendus en moins de 60 jours, de même que les maisons (54%).

Les écarts de prix se resserrent

Orpi se félicite que les clients sont de plus en plus raisonnables sur les prix de mise en vente. Au niveau des prix justement, le réseau observe une très légère diminution de 0,75% des prix de vente par rapport à 2014 et une baisse de 1,1% des prix au mètre carré. Les écarts entre les prix de mise en vente et les prix de vente finaux se sont resserrés, avec en moyenne une différence 4,5% entre les deux.

Frilosité des investisseurs

Malgré le retour à une certaine fluidité du marché immobilier ancien, Orpi constate toujours des difficultés pour les primo-accédants et une frilosité des investisseurs. L’enseigne reste donc prudente sur les perspectives 2016 et plaide pour un véritable choc de confiance pour concrétiser la relance du secteur. Au-delà de l’extension du  Prêt à Taux Zéro à l’ensemble du territoire sous condition de travaux à laquelle Orpi souhaiterait ôter les conditions de ressources, le réseau réclame surtout une simplification de la fiscalité.

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Statut du bailleur privé

Deux pistes restent proposées : réduire de 30 ans à 15 ans le nombre d’années pendant lesquelles une taxation s’applique aux plus-values réalisées en cas de revente d’un bien immobilier autre qu’une résidence principale et instaurer un statut du bailleur privé. Promu depuis longue date par la FNAIM, ce statut du bailleur privé aurait pour objectif d'encourager les propriétaires de logement locatif (les investisseurs) à pratiquer des loyers inférieurs au prix du marché en échange d’une fiscalité allégée, notamment sur la taxe foncière. Le gouvernement s’était intéressé à cette piste fin 2014 mais rien de concret n’a été annoncé depuis.

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