Nouveaux sommets pour les prix à Bordeaux, Paris, Lyon et Nantes

Nouveaux sommets pour les prix à Bordeaux, Paris, Lyon et Nantes

MeilleursAgents conseille aux acheteurs de rester prudents à Bordeaux où les prix sont en hausse de presque 12% sur un an.

Nouveaux sommets pour les prix à Bordeaux, Paris, Lyon et Nantes
Crédit photo © PCA-STREAM / Philippe Chiambaretta

Le dernier baromètre des prix de l’immobilier existant publié par le spécialiste de la mise en relation entre particuliers et agences immobilières MeilleursAgents.com montre toujours des valorisations à la hausse dans les grandes villes. Deux métropoles connaissent toujours des accélérations depuis le début de l’année : Bordeaux et Paris.

Bordeaux rattrape Lyon

En 5 mois (de janvier à mai), les prix progresseraient de près de 9% à Bordeaux d’après les estimations de MeilleursAgents basées sur les promesses de ventes signées au mois de mai. Autour de 3 400 € le m² en moyenne pour les appartements et jusqu’à près de 5 200 € pour les meilleurs emplacements, Bordeaux rattrape désormais les prix de Lyon qui tourne autour de 3 500 € en moyenne.

Surchauffe

Le dirigeant de MeilleursAgents, Sébastien de Lafond, alerte depuis plusieurs mois des excès constatés à Bordeaux qui rendent la situation difficile pour les ménages qui cherchent à se loger. «Si nous ne constatons pas encore de phénomène de spéculation, nous conseillons aux acheteurs de rester prudents et aux vendeurs de profiter de ces hausses s’ils le peuvent encore», souligne Sébastien de Lafond.

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Palmarès des grandes villes

Sur un an, les prix sont en hausse de presque 12% à Bordeaux, de près de 7% à Lyon et de 7,2% à Paris. L’attractivité de Nantes pousse aussi les prix à la hausse de 6,4% sur 12 mois. Les prix de l’immobilier n’ont jamais été aussi hauts dans ces quatre villes. Dans le même temps, Nice  et Strasbourg sont entre +3% et +5% pendant que d’autres métropoles comme Marseille, Toulouse et Lille (avec l’influence de la mise en place de l’encadrement des loyers) ne connaissent que de légères hausses comprises entre +1% et +2%. Montpellier enregistre même un léger tassement des prix sur 12 mois (-0,7%).

Le stock à vendre se réduit

Si les prix montent dans les grandes métropoles, c’est toujours parce que les acheteurs sont présents pour continuer à profiter des taux d’emprunts très bas. C’est aussi parce que le stock de biens à vendre s’amenuise. Nombreux sont les agents immobiliers aujourd’hui à avoir du mal à satisfaire les critères de recherche de leurs clients acquéreurs. Un indicateur résume bien la situation : le délai moyen entre la mise en vente et la signature du compromis se réduit fortement. Le réseau d’agences ERA Immobilier constate par exemple au premier trimestre 2017 des délais de vente moyens de moins de 3 mois au niveau national et inférieurs à 2 mois à Paris.

Evolution des prix dans les grandes agglomérations
Source : MeilleursAgents.com
VillesDepuis janvier 2017Depuis 1 anDepuis 5 ans
Paris+4,6%+7,2%+3,2%
Lyon+1,5%+6,9%+6%
Marseille+1,8%+1,7%-8,7%
Nice+1,9%+3,6%-1%
Toulouse+0,3%+1,4%+6,5%
Lille+0%+1,7%+1%
Bordeaux+8,9%+11,8%+19,6%
Montpellier-0,2%-0,7%+1,4%
Nantes+3,4%+6,4%+6,6%
Strasbourg+3,4%+4,8%-1,9%
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