L’investissement locatif tirera-t-il son épingle du jeu après la crise ?

L’investissement locatif tirera-t-il son épingle du jeu après la crise ?

La demande locative devrait sensiblement augmenter dans certaine villes, où des baisses de loyer pourraient être pratiquées.

L’investissement locatif tirera-t-il son épingle du jeu après la crise ?
Crédit photo © CBO Territoria

Si l’investissement locatif avait la cote avant la crise, difficile de se projeter après celle-ci, étant donné l’étendue des blocages du secteur immobilier. Néanmoins le site Locservice s’est prêté au jeu, constatant que la précarisation de nombreux ménages, du fait de la baisse de revenus liée au chômage partiel ou total mais aussi de contrats de travail non renouvelés, « devrait logiquement éloigner bon nombre de ménages d’un projet d'achat immobilier ».

Baisse de la demande et des prix

Ajouté à cela, la hausse progressive des taux d’intérêts constatée depuis plusieurs semaines « va conduire à une baisse de la demande va donc entraîner inéluctablement une réduction des prix », réduction d’ampleur variable selon les estimations alors que les prix avaient atteint des records en région parisienne juste avant la crise. Une baisse qui pourrait au final aboutir à ce que les propriétaires-bailleurs proposent « des loyers plus bas tout en conservant une rentabilité satisfaisante » selon le site, qui s’attend à ce que la demande locative « augmente sensiblement ».

Un marché qui profiterait du repli de la location touristique

Le confinement et la limitation de nos déplacements a particulièrement affecté le marché de la location touristique de type Airbnb, forçant certains propriétaires à se tourner vers la location longue durée pour faire face à leurs remboursements de prêts. « On peut ainsi espérer que les tensions locatives soient atténuées dans les villes touristiques et les grandes métropoles. Cependant, ces nouveaux biens seront proposés meublés et certainement avec des loyers élevés au vu des prestations qu’exigeaient les séjours de courte durée ».

Sur quels types de biens pourrait se reporter la demande ? Si la majorité des Français étaient confinés en maison individuelle, il est permis de penser que la demande immobilière évolue vers « plus d’espace, un jardin, une terrasse, une pièce de plus pour le télétravail, un éloignement des métropoles », conclut-on chez Locservice.

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