Les prix de l'immobilier pourraient continuer à grimper l’an prochain !

Les prix de l'immobilier pourraient continuer à grimper l’an prochain !
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Plusieurs forces sont à l’œuvre pour expliquer ce nouveau cycle haussier après 4 années de reflux des prix...

Les prix de l'immobilier pourraient continuer à grimper l’an prochain !
Crédit photo © John Taylor

Le bureau d’études Xerfi table sur une remontée significative des prix de l’immobilier ancien avec une prévision de +1,5% cette année, avant une accélération de +2,7% en 2017. Pour Alexandre Mirlicourtois, Directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, plusieurs forces sont à l’œuvre pour expliquer ce nouveau cycle haussier après 4 années de reflux des prix. Premier constat, si les prix montent, c’est que la demande est là. Les chiffres le montrent puisque Xerfi rappelle que le point haut du cycle précédent en nombre de transactions a été restauré à plus de 800.000 et qu’un nouveau record est même en vue à 840.000 transactions cette année.

Effet d’aubaine

Cette demande est bien sûr alimentée par l’effet d’aubaine des taux d’intérêts historiquement bas. Des taux qui n’ont cessé de battre des records depuis le début de l’année avec déjà 0,7% à 0,8% de recul depuis janvier. On emprunte ainsi aujourd’hui autour de 1,7% en moyenne sur 20 ans contre 2,5% en tout début d’année. Mais dès qu’on justifie d’un apport, de revenus conséquents ou d’une bonne stabilité professionnelle, des taux de 1,3% à 1,5% peuvent être négociés sachant qu’un courtier a même réussi de manière exceptionnelle à obtenir cet été moins de 1% sur 20 ans.

Pas de remontée des taux à court terme

Le terme de «taux records» n’est donc pas usurpé. En deux ans et demi (depuis février 2014), les taux d’emprunts ont tout simplement été divisés par deux, ce qui conduit à une amélioration générale de la solvabilité des ménages et équivaut à une forte baisse des prix de l'immobilier, de près de 15%. Mais ne faut-il pas craindre désormais une remontée des taux ? Pas encore répond Alexandre Mirlicourtois car il pense que cet effet d’aubaine des taux, principal soutien de la demande, devrait jouer les prolongations, conséquence d’une politique monétaire de la BCE qui n’est pas prête de changer.

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L’amour des Français pour la pierre

Autre observation : les banques prêtent, près de 16 milliards en moyenne par mois depuis le début de l’année. Les banques étant toujours en phase de conquête de clientèle, elles acceptent aussi plus facilement de prêter aux primo-accédants, même sans apport et sur des durées plus longues, car les mensualités de remboursement deviennent plus abordables. Voilà pourquoi Xerfi croit à une poursuite de la hausse des prix l’an prochain en dépit d’un contexte conjoncturel toujours médiocre. Alexandre Mirlicourtois ajoute d’ailleurs que l’amour des Français pour la pierre, pour se loger ou investir, se trouve actuellement renforcé par la baisse de la rentabilité des autres placements financiers.

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