Britanniques, Italiens et Belges représentent près de 60% des acquéreurs étrangers non résidents d'après les estimations des notaires.
Les acquéreurs étrangers gardent-ils une influence sur le marché immobilier français ? Les notaires estiment qu’en moyenne, sur la période 2006-2016, ils ont représenté 6% des transactions réalisées sur le marché des logements anciens en France métropolitaine. Cette part se décompose en 2,1% de non résidents et 3,9% d’étrangers résidents en France. Après une baisse de leur présence en 2013-2014, ils sont de retour depuis 2015.
Britanniques, Italiens et Belges
Parmi les acquéreurs étrangers non résidents, les Britanniques conservent la première place du classement établi par les notaires sur les dix dernières années. En 2016, les ressortissants du Royaume-Uni étaient à l’origine d’une acquisition sur trois en 2016 (32%), devant les Italiens (14%) et les Belges (12%). Britanniques, Italiens et Belges représentent ainsi près de 60% des acquéreurs étrangers non résidents. La part des Scandinaves est assez proche de celle des Suisses autour de 5%. Les Américains sont minoritaires avec une part de 2%.
Zones de prédilection
Ces acquéreurs étrangers non résidents restent attirés par les départements ruraux du Centre-ouest et du Sud-ouest ainsi que par les Alpes et bien sûr la Côte d’Azur. Contrairement aux Alpes-Maritimes qui ont bien résisté, la Creuse, la Dordogne et la Charente ont été fortement impactées par la crise des dernières années. En Ile-de-France, ils représentent moins de 1%, à l’exception de Paris où ils sont un peu plus de 3% avec une dominante pour la clientèle italienne. Mais beaucoup d'acquéreurs étrangers à Paris sont aussi résidents en France.
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Britanniques et Scandinaves préfèrent les maisons
Selon les nationalités, les comportements d’achat divergent de manière significative. En Provence / Côte d’Azur / Corse, les Italiens non résidents investissent principalement dans l’ancien sur le marché des petits appartements. À l’inverse, les Britanniques et les Scandinaves sont davantage présents sur le marché des grandes maisons.
a savoir
Un acquéreur est considéré comme étranger si sa nationalité n’est pas Française. Un acquéreur est considéré non résident s’il a déclaré ne pas résider en France au moment de la transaction.