Le réseau Guy Hoquet (480 agences en France) a enregistré un volume de transaction en hausse de 15% depuis le début de l'année et constate une hausse des prix dans les grandes villes.
Le dynamisme du marché immobilier ne se dément pas en ce début d’année 2017, sans que l’échéance de l’élection présidentielle ne crée pour l’instant de véritable attentisme. Mieux vaut en effet profiter de taux d’emprunt encore très bas aujourd’hui pour acheter. L’activité des courtiers en témoigne avec, là aussi, une production de crédits immobiliers très importante depuis le début de l’année.
Le premier trimestre 2017 n’étant même pas terminé que le réseau Guy Hoquet (480 agences en France) parle déjà d’un volume de transaction en hausse de 15% sur la période, avec une part toujours grandissante de primo-accédants (41% des acquéreurs) et d’investisseurs (18%).
Pression sur les prix
En conséquence, le rapport entre l’offre et la demande se tend, les délais de vente se raccourcissent partout en France, proches de 3 mois en moyenne, et bien sûr les prix montent dans les villes les plus dynamiques. D’après les estimations de Guy Hoquet, depuis un an, c’est-à-dire entre aujourd’hui et la fin du premier trimestre 2016, les prix auraient augmenté d’environ 2% à Marseille et Toulouse, d’un peu plus de 4% à Nantes, de 5% à Bordeaux et même d’un peu plus de 5% à Paris et Lyon. Au milieu de ces hausses, des baisses sont quand même signalées dans des villes moins dynamiques comme Valence (-6%), Grenoble et Perpignan (environ -2%).
Paris de plus en plus élitiste
Dans le cas de Paris, le réseau Century 21 observe également une hausse des prix un peu supérieure à 5% sur les 12 derniers mois. D’après Century 21, les prix dépasseraient aujourd’hui une moyenne de 8 700 € le m² dans la capitale et pourraient atteindre un nouveau record de 9000 €, mais avec certainement des conséquences à moyen terme sur le volume d’activité. Plus de 80% des clients parisiens de Century 21 sont en effet des cadres supérieurs/professions libérales et des cadres moyens. Compte tenu des budgets pour pouvoir acheter à Paris, leur part ne cesse de progresser pendant que celle des employés et ouvriers s’effondre…