Century 21 estime qu’ils atteignent de nouveaux records à 2.240€ le m² en moyenne nationale pour les maisons (+4,6% sur un an) et 3.703€ le m² pour les appartements (+3,8%).
Le réseau d’agences immobilières Century 21 confirme à son tour un fort dynamisme des transactions au cours du premier trimestre 2021 : le groupe a enregistré un bond de 18% des ventes de maisons par rapport au premier trimestre 2020 et de plus de 12% pour les appartements.
Dans ce contexte, les prix augmentent et Century 21 estiment qu’ils atteignent de nouveaux records à 2.240€ le m² en moyenne nationale pour les maisons (+4,6% sur un an) et 3.703€ le m² pour les appartements (+3,8%).
Ce qui change, c’est que ce n’est plus la région parisienne qui tire la moyenne vers le haut. C’est au contraire la province et les villes moyennes qui gravitent autour des grandes métropoles. « Le télétravail réduisant les problématiques de transport, les familles choisissent d’utiliser le prix de vente élevé de leur bien en hypercentre pour acheter quelques kilomètres plus loin un appartement plus spacieux ou une maison avec jardin. C’est le retour en grâce du pavillon », souligne Century 21.
Investissement locatif et résidences secondaires
Outre les achats de résidences principales, le réseau continue d’observer une forte part d’acquisitions pour un investissement locatif. L’opportunité de bénéficier de taux d’emprunt toujours au plus bas permet de mieux rentabiliser ces investissements et Century 21 estime que les plus de 50 ans sont sans doute majoritairement à l’origine des achats à titre de placements en prévision de la retraite.
A noter aussi l’augmentation de la part des résidences secondaires qui représentent désormais 6,2% des transactions réalisées par le réseau. Un phénomène loin d’être isolé puisque la résidence secondaire se transforme de plus en plus en résidence semi-principale avec la possibilité d’y prolonger les week-ends grâce au télétravail.
Les jeunes à l’achat
Century 21 observe par ailleurs une progression significative de la proportion des jeunes acquéreurs de moins de 30 ans par rapport à 2020. Eux aussi profitent de taux particulièrement bas pour transformer le budget initialement consacré à la location en mensualité pour rembourser leur acquisition. Cela sous-entend quand même qu’ils bénéficient d’une situation professionnelle épargnée par la crise sanitaire et de revenus conséquents, en phase avec les prix élevés de certaines régions, car les banques restent sélectives et prudentes pour financer ces profils.
