Il est désormais plus facile de cumuler MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ

Il est désormais plus facile de cumuler MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ

Les demandes d'éco-prêts à taux zéro destinés aux travaux de rénovation sont simplifiées depuis le 1er juillet, si vous bénéficiez en parallèle de l'aide MaPrimeRénov'.

Il est désormais plus facile de cumuler MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ
Crédit photo © Reuters

Depuis le 1er juillet, l’obtention d’un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), cumulé avec MaPrimeRénov’ est devenue moins fastidieuse.

L’éco-PTZ est un prêt bancaire sans intérêts ni frais de dossier ou pénalité en cas de remboursement anticipé, destiné au financement des travaux de rénovation énergétique de sa résidence principale. MaPrimeRénov’ est l’aide de l’Etat venue remplacer le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

Une nouvelle catégorie d'éco-PTZ

Les deux dispositifs étaient déjà cumulables, mais l’Etat est venu faciliter cette option en créant une catégorie d’éco-PTZ dédiée. Jusqu’à présent, l’éco-PTZ demandait notamment de fournir un certain nombre de pièces au dossier (descriptif des travaux, factures…) de demande de prêt qui ne sont désormais plus nécessaire.

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Pour solliciter le bénéfice d’un éco-prêt à taux zéro, une notification de l’ANAH attribuant MaPrimeRénov’ pour vos travaux est aujourd’hui suffisante. Cette notification doit toutefois ne pas dater de plus de six mois, et les travaux ne doivent pas avoir commencé plus de trois mois avant l’émission de l’offre d’éco-PTZ.

La mesure est une réponse bienvenue au financement du "reste à charge", ce montant des travaux non couvert par les aides de l’Etat.

Accélerer le rythme des "grandes" rénovations, un défi pour l'Etat

Massivement utilisée par les ménages, MaPrimeRénov’ concerne pour l’essentiel des "gestes uniques" (le changement d’un système de chauffage, l’isolation d’un plafond…), et peu d’opérations de rénovation énergétique "globales" (la combinaison d’un ensemble de travaux), considérées comme les techniques les plus efficaces pour réduire l’empreinte carbone d’un logement.

Le nombre de ces rénovations "globales" doit s’accélérer si la France souhaite atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, mais ces projets restent très coûteux, demeurant inaccessibles à beaucoup de foyers. Plusieurs milliers d’euros, voire des dizaines de milliers d’euros, restent à la charge des propriétaires ou des copropriétés après l’application des aides publiques.

Prêt avance rénovation

Le gouvernement a tenté d’apporter des solutions pour financer ce reste à charge dans le cadre de la loi Climat et Résilience. L’organisation des structures publiques d’accompagnement des ménages pour la réalisation des travaux a été repensée avec le déploiement, depuis le début de l’année, du dispositif France Rénov’, qui comprend un service d’accompagnement individualisé des particuliers dans leurs projets, et la mise en place d’un "prêt avance rénovation", un emprunt hypothécaire ciblant les ménages modestes.

La simplification de la demande d’un éco-PTZ dans le cadre de son cumul avec MaPrimeRénov’ vient compléter ces mesures.

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