Financement participatif : l’immobilier également concerné

Financement participatif : l’immobilier également concerné

S’il a dans un premier temps ciblé les start up, le « crowdfunding » s’ouvre aussi à la pierre. Les particuliers peuvent ainsi participer au financement d’une construction destinée à la vente

Financement participatif : l’immobilier également concerné
Crédit photo © Pitch Promotion

Le « crowfunding » est à la mode. Ce mode de financement participatif a pris de l’ampleur au cours des derniers mois, au point de faire actuellement l’objet d’un projet d’encadrement un peu plus strict. Très en vogue outre-Atlantique, il est essentiellement tourné aujourd’hui vers les financements solidaires ou l’accompagnement de PME innovantes.

Mais il s’oriente aussi peu à peu vers des domaines plus ciblés, comme l’immobilier. C’est dans ce segment que s’est spécialisée la plate-forme Lymo, lancée il y a six mois.

10 projets en 2014

Le fonctionnement du financement participatif immobilier est simple. Au lieu de se tourner vers des banques, l’entreprise fait appel aux particuliers pour financer un programme immobilier. L’entreprise rémunère pour cela les fonds apportés. Et une fois les logements vendus et terminés, l’entreprise rembourse les sommes qui lui ont été confiées.

A lire aussi...Comptage

Pionnière dans ce domaine en France, la société Lymo indique avoir déjà financé trois programmes de ce type via la levée de 500.000 euros auprès de particuliers. « Nous comptons proposer 10 projets à financer en 2014 et le double en 2015 », souligne Jean-Baptiste Vayleux, co-directeur général de la structure.

Pour séduire les investisseurs Lymo met en avant des arguments choc : une rentabilité annuelle brute de 10% et un remboursement entre 12 et 18 mois. Le tout avec un ticket d’entrée fixé à 1.000 euros.

Une part de risque à intégrer dans sa décision

Compte tenu du jeune âge de la structure, reste tout de même à savoir si elle pourra maintenir dans la durée un tel rendement, notamment en cas de secousses sur le marché immobilier. Quant à la garantie offerte (la valeur du projet immobilier financé), elle est elle aussi étroitement liée à l’état du marché.

Si le crowdfunding peut offrir de belles opportunités,  les candidats au financement ne doivent donc pas oublier qu’il comporte nécessairement une part de risque. L’AMF et l’ACP ont à ce sujet publié récemment un guide dans lequel elles rappellent quelques règles de prudence à respecter : vérification du statut du prestataire, nature de la garantie éventuelle, conditions de sorties...

©2013-2024
L'Argent & Vous

Plus d'actualités Immobilier

Chargement en cours...

Toute l'actualité