Des taux d’emprunt au plancher mais avec des exigences accrues d’apport personnel

Des taux d’emprunt au plancher mais avec des exigences accrues d’apport personnel

Sur le trimestre écoulé (d’avril à juin 2021), Crédit Logement constate un taux d’apport moyen de 18,7% dans l’ancien contre 17,1% un an plus tôt.

Des taux d’emprunt au plancher mais avec des exigences accrues d’apport personnel
Crédit photo © iStock

Le dernier observatoire Crédit Logement-CSA, s’il confirme l’attractivité historique des taux d’emprunt, souligne aussi les exigences des banques en matière d’apport personnel. Celui-ci continue d’augmenter après plusieurs années de recul et un niveau qui n’avait jamais été aussi bas qu’en 2019.

Sur le trimestre écoulé (d’avril à juin 2021), Crédit Logement constate ainsi un taux d’apport moyen de 18,7% du prix d'un logement ancien contre 17,1% un an plus tôt. En se penchant sur l’historique des niveaux d’apport, on peut voir cependant que si l’apport moyen était proche de 30% en 2015, près de la moitié des ménages accédants à la propriété ne disposaient plus que d’un apport inférieur à 10% en 2019. Dans le neuf, ce taux d’apport vient de remonter à 16,8% au deuxième trimestre 2021 contre 14,5% au deuxième trimestre 2020.

Des taux toujours au plancher

Concernant les taux, la moyenne se situait à 1,06% en juin, toutes durées confondues. Un niveau aussi bas n’avait jamais observé par Crédit Logement, sachant que la moyenne était même inférieure à 1% sur 20 ans (0,99%) le mois dernier. La moyenne des taux se situait par ailleurs à 0,86% sur 15 ans et à 1,18% sur 25 ans.

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Record de durée

Autre record signalé, celui de la durée moyenne d’emprunt qui est montée à 237 mois (19 ans et 9 mois) en juin 2021 contre 231 mois au premier trimestre 2021. Pour les primo-accédants d’un logement ancien, on est même à près de 21 ans (249 mois). Sur les 6 derniers mois, la durée moyenne s’est globalement accrue de 8 mois.

Crédit Logement en déduit que les établissements bancaires soutiennent ainsi l’activité en permettant aux ménages d’emprunter davantage pour absorber les conséquences de la hausse des prix des logements qui se renforce au fil des mois et, souvent, de contenir les taux d’effort qui ne doivent, sauf exceptions, pas dépasser 35% des revenus.

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