Crédit Logement-CSA pense que les taux d’emprunt vont rester bas encore un bon moment

Crédit Logement-CSA pense que les taux d’emprunt vont rester bas encore un bon moment

Au premier trimestre 2018, le taux moyen calculé par Crédit Logement-CSA se situait à 1,48% pour une durée de 219 mois en moyenne (soit 18 ans et 3 mois).

Crédit Logement-CSA pense que les taux d’emprunt vont rester bas encore un bon moment
Crédit photo © Reuters

Le dernier observatoire Crédit Logement-CSA pronostique une remontée des taux immobiliers qui resterait lente jusqu’en 2020. Avec le scénario d’un resserrement de la politique monétaire BCE encore très progressif qui ne provoquerait pas de brusque remontée des taux obligataires (OAT 10 ans), Crédit Logement-CSA pense que les taux moyens des emprunts immobiliers ne devraient progresser que modérément cette année pour se situer fin 2018 entre 1,65% et 1,70% au maximum. Par rapport à environ 1,50% actuellement (1,49% en mars), la hausse serait donc de 0,15% à 0,2% seulement d’ici la fin d’année.

1,48% au premier trimestre 2018

Au premier trimestre 2018, le taux moyen calculé par Crédit Logement-CSA se situait à 1,48% pour une durée de 219 mois en moyenne (soit 18 ans et 3 mois) contre 217 mois au 4ème trimestre 2017. Ce taux moyen dépasse à peine de 0,2% le plus bas enregistré fin 2016 autour de 1,3%.

L’allongement de la durée se poursuit

Depuis le début des années 2014, l’allongement de la durée des prêts accordés est plus spectaculaire avec un écart de 15 mois (+5 mois sur la seule année 2017 et +2 mois depuis le début de l’année 2018). Crédit Logement-CSA souligne que cet allongement a permis de compenser partiellement la hausse des prix de l’immobilier, contribuant au maintien sur le marché d’une partie des ménages jeunes et modestes, en primo-accession pour la plupart d’entre eux, et faiblement dotés en apport personnel.

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Les évolutions constatées depuis le début de l’année 2018 confirment cette tendance, d’autant que la suppression ou le recentrage des aides personnelles à l’accession (fin de l’APL accession et baisse de l’enveloppe du PTZ dans certaines régions) accentuent l’affaiblissement de la demande des ménages modestes, tant dans le neuf que l’ancien et en dépit de l’allongement des durées.

Baisse de la production

L’observatoire confirme aussi le constat des courtiers quant au ralentissement de la demande des emprunteurs. Entre le premier trimestre 2018 et le premier trimestre 2017, la production de crédits immobiliers (hors rachats) a ainsi reculé de près de 10% avec un nombre de prêts accordés en baisse de près de 17%. Un contexte qui explique pourquoi les banques sont en retard sur leurs objectifs commerciaux, ce qui les pousse à maintenir des taux bas.

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