2016, une année exceptionnelle pour le marché immobilier ancien

2016, une année exceptionnelle pour le marché immobilier ancien

Pour 2017, année d’élection présidentielle, les notaires rappellent que plusieurs scénarios sont envisageables…

2016, une année exceptionnelle pour le marché immobilier ancien
Crédit photo © Boursier.com

Les derniers chiffres des notaires confirment que l’année 2016 sera exceptionnelle pour les agents immobiliers avec des volumes de transactions jamais vus sur les 10 dernières années. Sur les 12 derniers mois allant de septembre 2015 à septembre 2016, 838 000 ventes de logements anciens ont été comptabilisées (+11%), ce qui dépasse le volume annuel moyen constaté sur la période faste 1999-2007. La fin d’année est tout aussi dynamique puisque certains grands réseaux immobiliers parlent de volumes record enregistrés ces dernières semaines.

Rattrapage

Les notaires mettent en avant deux raisons principales : des taux de crédit à l’habitat toujours extrêmement bas et un phénomène de rattrapage après trois années d’attentisme de la part des acquéreurs ou même des vendeurs. Bien sûr, ce dynamisme a commencé à faire pression sur les prix avec des augmentations déjà importantes dans les agglomérations où la demande est la plus forte : Paris, Lyon, Bordeaux ou Nantes.  Sur la base de leur échantillon de promesses de ventes au niveau national, les notaires estiment d’ailleurs que les prix 2016 sont déjà en hausse de presque 4% pour les appartements et de plus de 5% pour les maisons.

Hiérarchie

En termes de prix médian au m² des appartements dans les principales agglomérations de province, si les quatre villes les plus chères restent dans l’ordre Nice, Lyon, Bordeaux et Lille, la suite du classement serait chamboulée cette année avec l’arrivée de Nantes en cinquième position et de Toulouse en sixième position, reléguant ainsi Montpellier à la septième place.

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2017, année électorale

Pour 2017, année d’élection présidentielle, les notaires rappellent que plusieurs scénarios sont envisageables. Si l’exonération de l’impôt sur les plus-values immobilières passait à 15 ans au lieu de 22 ans (ce que propose notamment François Fillon), cela pourrait faire revenir les vendeurs sur le marché et, par conséquent, calmer les prix (sauf à ce que les prélèvements sociaux ne restent exonérés qu’au-delà de 30 ans…). S’il y avait un allègement de la fiscalité des revenus fonciers, les notaires pensent que les investisseurs pourraient revenir dans l’ancien, avec cette fois un risque de montée des prix. Enfin, si l’ISF était supprimé, il pourrait y avoir une tension sur les biens d’exception…

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