Daniel Znaty, directeur immobilier de l'UFF
L’immobilier attire de nombreux investisseurs tant ses avantages sont conséquents. Certains ne franchissent pourtant pas le pas, rebutés par les contraintes de gestion. Les Société Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent de profiter des avantages de l’immobilier, sans en subir les inconvénients.
L’investisseur souscrit des parts d’une société (la SCPI) qui elle, acquiert de nombreux immeubles. Investir en SCPI est facile, même avec des moyens financiers limités en raison de valeurs unitaires de parts très raisonnables. Il est donc possible de calibrer son investissement selon ses besoins fiscaux ou patrimoniaux. Les risques locatifs sont mutualisés (un appartement en relocation n’aura que très peu d’impact sur les revenus distribués). Enfin, la formule décharge complètement l’investisseur de tout souci de gestion.
Les SCPI fiscales permettent de réduire sensiblement l’impôt sur le revenu et donnent accès aux dispositifs tels que déficit foncier, Pinel ou Malraux. Le déficit foncier permet de gommer des revenus fonciers voire de diminuer son revenu imposable de 10.700 euros. Le dispositif Malraux autorise une réduction d’impôt de 18,5% environ du montant investi. Enfin, le dispositif Pinel confère une réduction d’impôt de 18% répartie sur 9 ans ou 21% sur 12 ans.
En contrepartie de ces nombreux avantages, l’investisseur s’engage à conserver les parts pendant une durée de 3 ans à 12 ans, en fonction du dispositif fiscal choisi. Attention, le marché secondaire est souvent très restreint pour ces investissements. Il ne faut pas compter pouvoir revendre ses parts avant une quinzaine d’années, la durée de vie de la SCPI étant ponctuée par des phases d’acquisition, d’exploitation, puis de liquidation. A terme, la SCPI vend les immeubles et distribue le produit des ventes aux souscripteurs.
Cerise sur le gâteau, l’avantage fiscal est obtenu l’année de la souscription. Ainsi, pour une souscription en 2015, la réduction d’impôt s’appliquera sur les revenus 2015.