Thierry Koenig, fondateur de Rachat-succession.com
Vous lancez Rachat-succession.com. Pouvez-vous nous détailler le fonctionnement de ce nouveau service ?
T.K. Rachat-succession.com est une structure spécialisée dans le rachat partiel ou global de succession. L’idée est de permettre un dénouement rapide des successions difficiles, par exemple lorsque les biens hérités sont de natures très variées et/ou dispersés sur le plan géographique. Cette offre inédite qui répond à une forte demande vise les biens immobiliers mais aussi l’automobile, la forêt, le mobilier, les bijoux, les bateaux...
Quel est précisément le process ?
T.K. La méthodologie web mise au point nous permet d’analyser en premier lieu l’ensemble de la succession grâce à un réseau de spécialistes à même d’intervenir sur tout le territoire et dans chaque domaine concerné : immobilier, locaux commerciaux, mobilier, forêt, automobile, montres-bijoux. Si le dossier est validé, une offre de rachat partiel ou total est proposée aux héritiers par le biais de leurs notaires. Cette offre ferme intervient sous quelques jours seulement et ne comporte aucune condition suspensive de financement.
Cela se fait bien entendu avec une décote. Mais en retour, les héritiers bénéficient d’un règlement rapide de la succession et évitent ainsi les éventuels litiges et autres soucis de gestion liés aux biens.
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Notre apporteur d’affaire qu’il soit notaire ou agent immobilier se voit systématiquement confier la revente des biens.
Que deviennent ensuite les biens rachetés ?
T.K. Plusieurs issues sont possibles. Nous pouvons acquérir le bien en direct en vue de l’exploiter ou de le revendre via notre statut de marchand de biens.
Nous avons aussi la possibilité de le proposer dès le départ à des investisseurs via une place de marché dédiée. Enfin, nous pouvons intervenir sur un dossier en partenariat avec d’autres investisseurs.
Si des investisseurs doivent intervenir dans le processus, nous nous assurons d’avoir signé un contrat avec eux avant de faire une offre de rachat aux héritiers.
Comment ce projet est-il né ?
T.K. Je me suis rendu compte en discutant avec des professionnels de l’immobilier et des notaires qu’il existait un vide dans ce domaine. Et plusieurs d’entre eux m’ont fait part de leur intérêt pour un service de cette nature.
Lancer ce projet m’a donc paru d’autant plus naturel que j’ai à titre personnel une certaine expérience dans l’immobilier mais surtout sur Internet. Mon intérêt pour la pierre m’a déjà conduit par le passé à réhabiliter des immeubles anciens et des monuments historiques, à aménager des lotissements et à construire des locaux commerciaux.
Où en est aujourd’hui votre activité ?
T.K. La structure juridique a été créée à l’automne et nous avons déjà engagé deux opérations. L’une d’entre elles concerne un immeuble à Riom dans le Puy-de-Dôme. L’objectif est ici de proposer des lots à des investisseurs dans le cadre d’un programme en Malraux.
Notre site Internet, qui présentera en complément des fiches pratiques sur les successions, sera ouvert au deuxième trimestre. Nous lançons en parallèle le recrutement de plusieurs spécialistes en patrimoine et en immobilier. Au total, notre investissement en fonds propres s’élèvera à 1 million d’euros en 2014.
Tous les noms de domaines internet gravitant autour du monde de la succession sont déposés en France et en Europe par Rachat-succession.com.
L’objectif est de positionner rapidement Rachat-succession.com en première place sur Google grâce à notre savoir-faire web.
Quels développements prévoyez-vous par la suite ?
T.K. L’année 2014 sera consacrée à la mise en place des structures et à la validation du business model au travers de quelques opérations. Nous prévoyons ensuite de passer à la vitesse supérieure.
Promettre une réponse rapide aux propriétaires de biens tout en offrant des garanties nécessite d’avoir une certaine surface financière. Notre bilan sera suffisant pour mener nos opérations cette année. Mais pour assurer notre développement, il nous faudra accroître nos fonds propres en 2015. C’est pourquoi nous projetons à terme d’ouvrir notre capital à des partenaires financiers actifs... et d’augmenter nos effectifs.
