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Les mesures visant les pensions peuvent à première vue sembler anecdotiques par rapport à celles visant les actifs. Néanmoins, elles vont peser lourd dans la balance
On attendait un alignement du taux de CSG des retraités sur celui des actifs. Il est finalement absent de la réforme, tout comme la suppression de l’abattement de 10% pour frais professionnels ou une éventuelle désindexation des pensions par rapport à l’inflation.
Les retraités pourraient donc à première vue paraître relativement épargnés par les mesures annoncées. Il n’empêche que les décisions les concernant sont loin d’être anecdotiques.
Les majorations de pensions imposées
Les majorations de pensions (+10%) des retraités ayant élevé trois enfants ou plus vont désormais être imposables. Tous les retraités ne sont évidemment pas concernés, mais ceux qui bénéficient de ce surplus devraient apporter 1,2 milliard d’euros de plus dans la balance dès 2014, soit le tiers des gains attendus l’an prochain de la réforme (3,8 milliards d’euros).
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De surcroît, la revalorisation des pensions n’interviendra plus au 1er avril mais au 1er octobre. Un décalage de 6 mois qui induira nécessairement un manque à gagner pour les seniors. Ainsi, l’économie pour les régimes de base devrait atteindre 600 millions d’euros l’an prochain.
47% de l'effort global en 2014
Au total, les retraités contribueront donc à l’effort global à hauteur de 47% en 2014, contre 26,5% pour les actifs et 26,5% également pour les entreprises. Certains risquent donc bien de grincer des dents d’autant que des sacrifices leur ont déjà été demandés par ailleurs avec la contribution de solidarité (0,3%) ou la revalorisation des régimes complémentaires (Agirc-Arrco) en dessous de l’inflation.
