Capital-investissement : la classe d’actif la plus rentable ?

Capital-investissement : la classe d’actif la plus rentable ?

L’Afic, association qui représente le secteur, avance que le rendement annuel sur 10 ans est de 10,7%. Soit deux fois plus qu’avec le CAC 40

Capital-investissement : la classe d’actif la plus rentable ?
Crédit photo © Reuters

Alors que le gouvernement cherche à orienter plus d’épargne vers le capital des entreprises, l’étude que vient de publier l’Afic intervient à point nommé pour promouvoir l’image du capital-investissement. Rappelons que le capital-investissement consiste à investir via des fonds dans le capital d’entreprises le plus souvent non cotées.

Mieux que l’immobilier et la bourse

L’association représentant le secteur assure que sur 10 ans, le capital-investissement a dégagé une performance « supérieure à celle des autres classes d’actifs ». De 2004 à 2013, les fonds de capital-investissement français ont affiché un rendement annuel de 10,7% (taux de rentabilité interne). A titre de comparaison, l’Afic souligne que les chiffres sur la même période sont de 5,5% sur le CAC 40, de 5,4% pour le marché obligataire et de 7,2% pour l’immobilier.

L’association met également en avant la « stabilité du rendement de cette classe d’actifs » en rappelant que le TRI des fonds depuis leur origine était le même fin 2013 (9,2%) que fin 2012.

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Des chiffres contrastés selon les métiers

Autre avantage pour les investisseurs français, les fonds locaux sont parmi les plus dynamiques.  Le TRI de 10,7% du capital-investissement français se compare en effet à des rendements de 10,4% outre-Manche, 8,8% en Allemagne et 9,5% aux Etats-Unis.

Les chiffres ont donc de quoi retenir l’attention. Il est néanmoins important de rappeler que le capital-investissement n’offre pas la même souplesse que les actifs liquides (blocage des fonds).  Les performances peuvent de surcroît varier assez nettement selon le segment visé. Sur 10 ans, le secteur reste porté par les activités de capital-transmission (cession et transmission d’entreprises) avec un rendement 16,1%. Les performances sont un peu plus modestes du côté du capital-développement (5%), tandis que le rendement ne ressort qu’à 0,3% pour le capital-innovation. Ce dernier affiche toutefois des chiffres plus flatteurs à 3 ans (2,5%) et un an (5,6%).

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