Après Bercy et la Banque de France, le directeur général de la CDC s’est exprimé ce dimanche. Les épargnants doivent s’attendre à un recul du taux à 1,5%... voir moins
Les détenteurs de Livrets A y verront un peu plus clair le jeudi 11 juillet. C’est en effet à cette date que l’Insee publiera les chiffres de l’inflation à fin juin, sur lesquels sera basée la révision du taux du livret. Mais chacun sait d’ores et déjà que le rendement ne restera pas à 1,75%.
En juin, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer avaient déjà balisé le terrain en évoquant une probable baisse du taux. Dimanche, c’est le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui s’est à son tour exprimé pour préparer l’opinion à l’inévitable échéance.
Dans un entretien au Journal du dimanche, Jean-Pierre Jouyet a indiqué qu’il serait politiquement difficile d’aller en dessous de 1,5% tout en rappelant que mécaniquement, la rémunération du Livret A pourrait tomber à 1,25% voire 1%.
Le taux serait de 1% s'il était calculé avec l'inflation de mai
Il faut dire que l’inflation a nettement ralenti cette année. Or elle est actuellement le critère déterminant pour le taux du Livret A. Rappelons que la formule de calcul consiste à ajouter 0,25% à la dernière inflation hors tabac connue (en glissement annuel) puis à arrondir le résultat au quart de point le plus proche.
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L’indice des prix de juin n’a certes pas encore été publié. Mais si l’on regarde ce lui de mai (+0,7%), le Livret A devrait en théorie tomber à 1%. Le gouvernement sera donc probablement amené à faire un geste. Mais que le taux soit arrêté à 1,25% ou 1,5%, il flirtera tout de même avec ses plus bas historiques (1,25% d’août 2009 à juillet 2010).
Il ne faut enfin pas oublier que le Livret A ne sera pas le seul concerné. LDD, Livret jeune, LEP et CEL subiront aussi le contrecoup de la révision du taux du Livret A.
