Le tour de France de l’épargne !

L’Auvergnat est économe ! Non, il ne s’agit pas d’un cliché mais bien d’une réalité comme en témoignent les données du dernier Observatoire de l’épargne réglementée. L’ensemble des comptes sur livrets (Livret A, LDD, LEP, livrets fiscalisés...) représentent en Auvergne un encours moyen de 10.300 euros par habitant.

Sur ce point, seule l’Ile de France fait mieux. Mais comme le rappelle le rapport, les banques en ligne déclarent l’ensemble de leurs livrets dans la région de leur siège social, ce qui a tendance à surestimer les résultats de l’Ile de France.

4.400 euros en moyenne par Livret A dans certaines régions

Si l’Auvergne est en tête des régions pour l’ensemble des livrets, elle l’est aussi pour le seul Livret A avec un encours moyen de 4.400 euros par habitant contre moins de 3.800 euros à l’échelon national.

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Le Limousin est proche avec également 4.400 euros par habitant pour les Livrets A et 9.900 euros pour l’ensemble des comptes sur livrets. Bretagne, Centre et Rhône-Alpes viennent compléter le groupe des régions dans lesquelles l’encours moyen des  livrets atteint ou dépasse les 9.500 euros. Chacune de ces régions affiche de surcroît un encours moyen de Livrets A supérieur à 4.000 euros.

A l’inverse, la Picardie, la Haute-Normandie, la Corse et le Nord-Pas-de-Calais apparaissent comme les régions les moins économes avec moins de 7.500 euros en moyenne sur les livrets et un encours moyen qui ne dépasse pas les 3.200 euros sur le Livret A.

Jusqu’à 56% des revenus

Pour être pertinente, l’analyse se doit évidemment de rapprocher ces chiffres de la richesse moyenne de chaque région. Il apparaît toutefois qu’en comparant ces encours moyen d’épargne aux revenus annuels moyens, la hiérarchie n’évolue pas.

De fait, l’Ile de France, l’Auvergne et le Limousin restent en tête du classement avec une épargne sur livrets qui représente entre 54% et 56% du revenu moyen par habitant (niveau de vie par unité de consommation, au sens de l’Insee).

Bien qu’ayant des revenus similaires à ceux des Limousins ou des Auvergnats, les Picards et les Normands affichent un taux d’épargne beaucoup plus bas, de 38% à 39%. Des chiffres qui tendent à prouver l’influence des habitudes culturelles sur les comportements d’épargne.