La nouvelle mouture du projet de réforme des retraites de Macron prévoit de porter progressivement l'âge de départ en retraite à 65 ans, confirme ce jeudi 10 mars le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, après des révélations des Echos mercredi.
Invité de RTL, Gabriel Attal évoque « une réforme de responsabilité et de justice » avec une retraite minimum à 1.100 euros « pour ceux qui ont une carrière complète » et la refonte des différents régimes spéciaux, « par exemple de la RATP ou d’EDF, comme on l’a fait pour la SNCF pour les nouveaux entrants ».
De 64 à 65 ans
Le projet initial du président de la République reposait sur un "âge pivot" de départ en retraite à 64 ans. D’après Les Echos, cet allongement à 65 ans, qui serait un "âge légal", reposerait sur quatre mois cotisés supplémentaires pour chaque génération afin d’achever la réforme à l’horizon 2032.
« On ne veut pas augmenter les impôts des Français, et si l’on veut continuer à financer leur protection et l’investissement dans l’avenir, il faut travailler plus », explique ce matin Gabriel Attal pour justifier cet allongement.
... et de 1.000 à 1.100 euros
Dossier majeur de sa campagne de 2017, mis de côté par l’enchaînement du conflit des Gilets Jaunes et de la crise sanitaire, la réforme des retraites sera un chantier prioritaire de sa réélection, avait promis le président de la République.
Dans une allocution aux Français en novembre 2021, Emmanuel Macron avait déclaré qu’il souhaitait une réforme demandant de « travailler plus longtemps en repoussant l'âge légal, aller vers un système plus juste en supprimant les régimes spéciaux, en harmonisant les règles entre public et privé et en faisant en sorte qu'au terme d'une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros ».
Le contexte actuel de l’inflation galopante, conséquence de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, qui pèse déjà sur le budget des Français, a entraîné le Chef de l’Etat-candidat à trancher pour une proposition de retraite minimale supérieure à sa promesse initiale.
Réforme des retraites : deux conceptions antithétiques chez les candidats
Levier de protection du pouvoir d’achat des ménages et de défense des carrières "pénibles" pour les uns, source incontournable d’économie des finances publiques pour les autres, la réforme des retraites fait l’objet de deux grandes conceptions antithétiques de la part des candidats à l'investiture présidentielle : l’abaissement de l’âge de départ (Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Marine Le Pen dans une moindre mesure…), et son relèvement (Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Eric Zemmour).
Cette dernière option promet des discussions houleuses avec les partenaires sociaux. « Il y aura une discussion avec les syndicats », assure Gabriel Attal à propos du nouveau projet du président de la République, qui précise que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, « pour le compte du candidat Emmanuel Macron, présente notre projet de réforme à la CFDT aujourd'hui à l'occasion d'une audition ».
Macron poursuit sa logique libérale et apparemment 30% des gens sont d'accord, alors ...
65 ans de suite et 1100€ sur 9 ans UN VICIEUX
65 ans en 2032 et 1100 € en 2027. Qui est le plus vicieux ?
Et si avant tout on réglait le problème de la fraude fiscale et la fraude sociale estimées respectivement à 80 et 40 milliards d'euros ??on pourra ensuite faire discuter...
Il veut faire passer sa réforme pendant qu'il se croit vainqueur mais attention! même les retraités vont veiller au grain pour leurs enfants des générations 64/80.
Hors de question de nous sortir une usine à gaz pour remettre le pays à feu et à sang; qu'il nous propose un projet bien construit, simple et équitable; après on décidera si oui ou non; aucune confiance dans les syndicats ce ne sont pas des spécialistes de l'économie et de l'équité.
Il faut conserver le principe du nombre de trimestres travaillés, à fixer avec une progression (si nécessaire) suivant l'âge de naissance; c'est un moyen simple d'être éligible ou pas à la retraite complète qu'on ait 62 ou 65 ans.
Retraite de misère en ayant travaillé jusqu'à 65 ans
Macron ne mérite qu"un RSA
Les 1100€ sortent d'où et représentent quoi, quelle partie de la retraite?; c'est quasiment la retraire CNAV pour ceux qui ont eu un parcours professionnel complet à ce jour.
macron, le candidat de la paupérisation, sans aucun doute ;
surtout avec l'inflation; actuelle et à venir !
Et sans hausse des salaires.
Je ne vois pas ce que Macron à voir avec l'inflation actuel et à venir
et ben, vous voilà fixé...
si vous en voulez vous voter pour lui, sinon, vous voter pour un autre !
1100e ? On comprend ceux qui restent dans l'assistanat.
Justement à ce prix là c'est la retraite des assistés