Prévention de la dépendance : l’assurance-vie est vue comme la meilleure arme

Prévention de la dépendance : l’assurance-vie est vue comme la meilleure arme

Une étude réalisée en prévision du prochain salon Patrimonia montre néanmoins que particuliers et professionnels divergent sur les moyens à mettre en œuvre pour préparer le vieillissement

Prévention de la dépendance : l’assurance-vie est vue comme la meilleure arme
Crédit photo © Reuters

La dépendance est un sujet de plus en plus présent dans l’actualité. C’est d’ailleurs le thème qui a été retenu pour l’enquête qu’a réalisée l’Institut Think en vue du prochain salon Patrimonia (salon des professionnels du patrimoine).

D’emblée, ce travail confirme que la dépendance est bien devenue un enjeu majeur. Parmi les particuliers interrogés (52.000 euros de revenus en moyenne et plus de 105.000 euros de patrimoine financier pour la moitié de l’échantillon), 69% se disent en effet préoccupés par la dépendance, pour eux ou leurs proches. Même son de cloche chez les professionnels. 63% des CGPI sondés indiquent que leurs clients se sentent concernés.

L’assurance-vie recommandée par 8 CGPI sur 10

En revanche, l’étude met en relief des divergences évidentes entre professionnels et particuliers sur l’état de l’offre ou les moyens à mettre en œuvre. Par exemple, 56% des CGPI considèrent avoir suffisamment d’outils pour répondre à leurs clients. Mais les particuliers ne sont que 35% à juger claire ou très claire l’information qui leur est donnée en la matière.

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Des différences de points de vue apparaissent aussi concernant les solutions de prévention de la dépendance. Certes l’assurance-vie arrive en tête des deux côtés. Alors que 79% des CGPI préconisent ce support, 56% des particuliers interrogés ont déjà opté pour l’assurance-vie afin de préparer une éventuelle situation de dépendance. Ensuite, l’ordre des réponses n’est en revanche plus le même.

Livrets, complémentaires et immobilier pour les particuliers

Alors que les CGPI recommandent dans l’ordre l’investissement immobilier, l’investissement en Ehpad et la souscription de contrats dépendance, les particuliers comptent plutôt sur les produits d’épargne (livrets, PEL...), les complémentaires santé et l’immobilier. Ces mêmes particuliers jugent de surcroît à 58% que les produits proposés par les sociétés de gestion ne sont ni adaptés ni rentables. D’ailleurs, la moitié de l’échantillon dit ne pas avoir besoin d’être accompagnée sur cette question.

Enfin, l’étude ne manque de mettre en avant un paradoxe à propos de la dépendance. Alors que 69% des particuliers interrogés se disent préoccupés, 3 sondés sur 4 n’envisagent de se préparer à la dépendance qu’après 60 ans. Ils sont même 46% à fixer le seuil à 70 ans.

FOCUS

Soulevée par un rapport publié fin 2013, l’idée de créer un Livret Argenté semble séduire. 54% des sondés pourraient être intéressés par un tel produit. Pour mémoire, ce Livret Argenté serait inspiré du Livret A. Réservé aux seniors, il offrirait une rémunération un peu supérieure en échange du blocage d’une partie des fonds (par exemple 20%). Un déblocage total serait en revanche possible dans des situations exceptionnelles comme le décès du conjoint ou une situation de dépendance.

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