Placements : quels ont été les actifs les plus performants depuis 20 ans ?

Placements : quels ont été les actifs les plus performants depuis 20 ans ?

L’IEIF vient d’établir un palmarès sur la période 1995-2015. Les actions et les foncières ont affiché les meilleurs rendements, mais elles ont aussi été les plus volatiles…

Placements : quels ont été les actifs les plus performants depuis 20 ans ?
Crédit photo © Reuters

De 2,2% à 13,5%. C’est la performance annuelle moyenne des différentes classes d’actifs au cours des vingt dernières années. Comme chaque année, l’IEIF vient de publier une étude sur les TRI (taux de rentabilité interne) comparés sur longue période.

L’Institut de l’épargne immobilière et foncière est même remontée quarante ans en arrière (jusqu’en 1975). Mais son compte rendu met surtout en avant un focus sur la période 1995-2015.

Monétaire et Livret A en queue de peloton

Sans surprise, les Sicav monétaires et le Livret A n’ont pas fait d’étincelles avec une performance annuelle moyenne de 2,2% et 2,5%... pour une inflation de 1,4%.

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Un peu au-dessus, l’assurance-vie (4,4%) et les obligations (4,2%) ont presque fait jeu égal. Avec 9,6%, les actions ont quant à elles été bien plus rémunératrices. Mais elles ne dominent pas pour autant le classement.

Du fait de son approche immobilière, l’IEIF a détaillé plusieurs catégories de placements immobiliers. Et dans cette configuration, les foncières arrivent en tête (13,5% en moyenne). « Cette performance a été fortement dynamisée par la création du statut SIIC en 2002, qui leur a permis d’adopter une gestion dynamique de leur patrimoine immobilier au travers d’une politique active d’arbitrage et de diversification, ainsi que de leur endettement financier en tirant partie de la baisse des taux d’intérêt », précise le communiqué.

Les foncières cotées ont donc fait largement mieux que l’immobilier parisien (9,5%), les logements en France (8,6%), les bureaux (7,5%) et les SCPI (6,5%).

La volatilité de l'or

Par rapport aux foncières, ces actifs ont toutefois eu l’avantage d’avoir des rendements beaucoup plus stables dans le temps. A moins de 8%, leur volatilité a été presque trois fois inférieure à celle des foncières et des actions. L’IEIF précise d’ailleurs que sur une plus courte période (10 ans et 15 ans), les actions ont été « peu performantes ».

Enfin, dans l’analyse du couple rendement/volatilité, c’est surtout l’or qui se distingue. Son TRI de 5,9% est à mettre en parallèle d’une volatilité de près de 16%. L’IEIF ajoute même que sur les 5 dernières années, le métal jaune a fait moins bien que l’inflation.

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