La performance de l’épargne n’a pas dépassé 1,5% au premier semestre en raison d’un mois de juin difficile. En rythme annualisé et retraité de l’inflation, cela donne un taux annuel de 2% seulement
Tensions sur les taux obligataires, marchés boursiers en baisse... Les placements n’ont pas été à la fête en juin dernier. Selon l’indice IODS Patrimonial, l’épargne des Français a même connu une performance négative (-0,4%) sur ce seul mois.
Conséquence directe, le premier semestre est resté poussif. En moyenne, l’épargne financière n’a pas rapporté plus de 1,5% sur les six mois. Si les titres (OPCVM, actions, obligations) ont offert un rendement de 3%, celui de l’assurance-vie est ressorti à 1,6% tandis que celui des dépôts bancaires s’est limité à 1,1%.
Si ces chiffres peuvent paraître nébuleux, il faut rappeler que l’épargne des ménages a rapporté pratiquement 2% au premier semestre 2012 et même 2,9% sur les six derniers mois de l’année.
Qu’attendre alors de 2013 ? Un maintien du rythme sur l’ensemble de l’année se traduirait par une performance annuelle un peu supérieure à 3%... avant impôts et sans prise en compte de l’inflation. Compte tenu de l’inflation actuelle, le rendement annualisé réel (après inflation) serait plus proche de 2%, contre 3% en 2012.
