Les contrats Perp ont servi en moyenne 2,5% en 2013

Les contrats Perp ont servi en moyenne 2,5% en 2013

L’analyse de l’ACPR montre toutefois que les performances sont très hétérogènes selon le type d’organisme avec par exemple 2,85% chez les assureurs

Les contrats Perp ont servi en moyenne 2,5% en 2013
Crédit photo © Reuters

Petite année 2013 pour le Perp. Si la FFSA et le Gema ont salué récemment le bon niveau de cotisations (1,5 milliard d’euros) versées sur ces contrats, le bilan est moins flatteur du côté des performances.

D’après l’analyse de l’ACPR (le régulateur de la banque et de l’assurance), les contrats Perp ont offert en moyenne un rendement de 2,5% en 2013, après 2,58% en 2012. Ainsi, le Perp est resté bien moins performant que l’assurance-vie collective (3,21% en 2013 après 3,39% en 2012) ou que l’assurance-vie individuelle (2,8% après 2,91%).

Faut-il donc s’interroger sur la pertinence de ce support d’épargne retraite dont le principal l’avantage est de procurer un allègement fiscal pendant la phase de versement ? En réalité, les chiffres méritent d’être regardés dans le détail.

Cette moyenne de marché de 2,5% masque en effet de fortes disparités. La performance limitée des contrats Perp s’explique principalement par le faible taux de revalorisation (2,31% après 2,45% en 2012) des contrats proposés par les bancassureurs. Or ces derniers représentent 66% du marché en termes d’encours. D’où un fort impact de leurs scores sur la moyenne du marché.

Chez les assureurs (un tiers du marché), le taux de revalorisation a été un peu plus généreux. A 2,85%, il a même été stable par rapport à 2012.  Enfin, l’étude indique un taux de 3,45% pour les contrats gérés par les mutuelles. Mais ce chiffre est avant tout symbolique car l’ACPR n’estime qu’à 0,7% les encours gérés par ces organismes.

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