Les avoirs du Livret A et du LDDS ont dépassé les 410 milliards d’euros !

Les avoirs du Livret A et du LDDS ont dépassé les 410 milliards d’euros !
  • 2

Il serait maintenant surprenant de ne pas assister à une décollecte cette année puisque le taux de rémunération du Livret A et du LDDS va passer à 0,5% le 1er février…

Les avoirs du Livret A et du LDDS ont dépassé les 410 milliards d’euros !
Crédit photo © Boursier.com

La collecte du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a été négative en décembre 2019, ce qui n’empêche pas ces deux livrets populaires d’avoir fait recette l’an dernier. Leur collecte cumulée s’élève à 16,55 milliards d’euros dont 12,6 milliards sur le Livret A, ce qui constitue la meilleure année depuis 2012, période qui avait bénéficié du relèvement du plafond du Livret A à 22.950 euros.

Nouveau record de 410,9 milliards

Le Livret A n’aura pas dépassé la barre symbolique des 300 milliards de dépôts mais il a fini l’année très proche de ce niveau. Quant aux avoir des deux livrets, ils totalisent 410,9 milliards, un nouveau record après avoir été abondés au passage de 2,13 milliards d’intérêts au taux de 0,75%.

Les dernières baisses de taux ont entraîné une décollecte prononcée

Il serait maintenant surprenant de ne pas assister à une décollecte cette année puisque le taux de rémunération du Livret A et du LDDS va passer à 0,5% le 1er février. Le mouvement de décollecte de décembre peut d’ailleurs s’expliquer par quelques anticipations. Si on observe les deux dernières années où le taux du Livret A avait reculé (de 1,25% à 1% en août 2014 et de 1% à 0,75% en août 2015), elles s’étaient soldées par une décollecte prononcée, en particulier 2015 où le passage en-dessous du seuil de 1% avait entraîné des retraits de -11 milliards.

A lire aussi...Comptage

Trop d’épargne de précaution ?

Comme le rappelle le groupe de réflexion du « Cercle de l’Epargne », le passage à 0,75% du taux de Livret A avait donné lieu en 2015 à 11 mois successifs de décollecte. « Il est cependant possible que ce mouvement soit moins fort cette année en raison de la forte propension des ménages à l’épargne. La multiplication des formes atypiques d’emploi oblige un nombre croissant d’actifs à se constituer une épargne de précaution. L’amélioration de la situation sur le front de l’emploi ne se traduit pas, pour le moment, par une augmentation de la consommation. La crainte d’un retournement conjoncturel et la succession de conflits sociaux incitent les ménages à conserver d’importantes liquidités », analyse le Cercle de l’Epargne.

©2020-2024
L'Argent & Vous

Plus d'actualités Epargne

Chargement en cours...

Toute l'actualité