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Les actifs dits « risqués » représentent exactement le tiers de leur patrimoine financier contre 31,6% fin 2012. Le mouvement profite notamment aux actions non cotées.
L’épargne financière des Français a grossi au premier trimestre. A 3.868 milliards d’euros, elle a progressé de 1,45% par rapport à fin 2012. Si la revalorisation de certains actifs a soutenu la tendance, la hausse tient aussi et surtout à un effort d’épargne accru. Les flux d’épargne ont en effet été 2 fois plus élevés que fin 2012 (29 milliards d’euros contre 15 milliards). En trois mois, le taux d’épargne financière est d’ailleurs passé de 5,5% à 6,5% des revenus.
Mais au-delà de ces chiffres d’ensemble, c’est surtout la ventilation des actifs qui retient l’attention. Fin 2012, les Français avaient marqué leur attachement aux actifs peu risqués (dépôts, livrets, assurance-vie en euros). Cette fois, leurs placements montrent une légère ouverture au risque. Les actifs dits « risqués » représentent exactement 33,3% du patrimoine financier global, contre 31,6% fin 2012.
Une part de 15,1% placée dans le non coté
Dans le détail, le poids des actions cotées est passé de 3,8% à 3,9%, grâce à la revalorisation des titres, les flux étant pour leur part restés négatifs. En revanche, l’accent a été mis sur le non coté. 30% des flux d’épargne du trimestre ont été orientés vers ce support. Grâce à des performances de surcroît positives, le poids des actions non cotées est ainsi passé de 14,6% à 15,1%.
La faiblesse des taux a probablement incité certains particuliers à se montrer un peu plus offensifs dans leurs placements, même si les statistiques montrent par ailleurs que livrets et assurance-vie demeurent des valeurs sures aux yeux des épargnants. A eux deux, ces supports captent 48,5% de l’épargne financière.
