L’actionnariat salarié ne connaît pas la crise

L’actionnariat salarié ne connaît pas la crise

Petite baisse de régime pour le nombre d'augmentations de capital ou de cessions d'actions aux salariés des entreprises du SBF120 l'année dernière... Mais vu le contexte de récession, l'actionnariat salarié s'en est très bien sorti.

L’actionnariat salarié ne connaît pas la crise

En dépit de la pandémie du coronavirus et de la récession, l’actionnariat salarié n’a pas connu de traversée du désert en 2020, rapporte une étude du cabinet Eres.

Après une année 2019 exceptionnelle, où 40 opérations d’augmentations de capital ou de cessions d’actions aux salariés avaient été enregistrés, 33 ont été réalisées l’an passé sur le SBF 120, au-dessus de la moyenne annuelle historique à 31 opérations.

Décote de 20%

Leur volume a atteint 2,5 Md€, représentant un montant moyen par salarié de 4.540€, pour un montant de décote moyen proposé par les entreprises de 20%.

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Parmi ces opérations, deux entreprises l’ont proposé à leurs collaborateurs pour la première fois : Albioma et Neonen.

Progression du nombre de salariés actionnaires

Pendant cette période particulièrement mouvementée, et marquée par des semaines de confinement, l’actionnariat salarié a donc plutôt bien résisté. La proportion de salariés actionnaires a même atteint en 2020 son plus haut niveau depuis 2013 : à 39%, ce "taux de démocratisation" est en hausse de quatre points par rapport à 2019.

Et si le taux de souscription est resté stable, le nombre de nouveaux salariés ayant souscrit à ces plans a pour sa part progressé, passé de 2,5 à 2,6 millions, alors que l’intérêt financier de ces opérations s’est révélé.

Premier semestre 2021

Le premier semestre 2021 s’est inscrit dans la même tendance. Sur cette période, seize opérations ont été réalisées, dont celles de Faurecia et de Rémy Cointreau.

Les opérations d’actionnariat salarié sur le SBF 120 se sont révélées globalement fructueuses pour leurs souscripteurs. Entre 2006 et 2015, ces derniers ont été gagnants dans 81% des cas, décote et dividendes pris en compte, mais sans considération de l’abondement. « Pour 100 euros investis, les salariés du SBF 120 ont réalisé un gain moyen compris entre 106% sans abondement et 291% avec un abondement de 100% », précise Eres.

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