L'intérêt des jeunes pour la bourse profite à Trade Republic

L'intérêt des jeunes pour la bourse profite à Trade Republic
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La moitié de la clientèle du courtier est âgée d'environ 30 ans. Ces jeunes investisseurs, dont beaucoup sont néophytes, sont attirés par les plans d'investissement programmé au faible ticket d'entrée et sa politique de frais maîtrisés.

L'intérêt des jeunes pour la bourse profite à Trade Republic
Crédit photo © Reuters

Le rajeunissement des investisseurs boursiers a profité aux néocourtiers, rapportait il y a quelques semaines une étude de l’Autorité des marchés financiers, ce que confirme l’un de ces acteurs récemment arrivé sur le marché français, Trade Republic.

A l’occasion d’un point presse, tenu ce jeudi 27 janvier à Paris, son directeur pour la France, Matthias Baccino, a déclaré que la moitié de sa clientèle a « pour la plupart autour de 30 ans, et n’avait jusqu’alors jamais investi sur les marchés financiers ». Pour le dirigeant, cette nouvelle clientèle a été particulièrement séduite par les plans d’investissement programmé, une offre qui permet d’investir progressivement et régulièrement de petites sommes à partir de 10 euros.

« Les jeunes français ont compris qu'ils devaient prendre en main leur épargne, prendre en main leur retraite future et faire la chasse aux frais excessifs qui viennent réduire la performance de leur épargne », a-t-il expliqué, Trade Republic ayant réussi à se faire une place parmi les acteurs incontournables du courtage grâce à une politique de frais maîtrisés « sans commission variable, et sans frais cachés ».

Des jeunes attirés par les investissements en actions...

Une étude Ifop menée en décembre pour le néobroker confirme l’appétence actuelle des jeunes pour la bourse : 74% des moins de 35 ans ont la possibilité d'épargner de l'argent chaque mois, et ont dans l’ensemble une forte appétence pour l’investissement en entreprise, bien plus forte que celle mesurée en moyenne auprès de l’ensemble des Français âgés de 18 ans et plus, montre l’étude.

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Une bonne nouvelle pour le monde du courtage alors que l’investissement sur les marchés actions est l’un des chevaux de bataille actuels de l’AMF.

La chute des rendements obligataires, le fort niveau des dépenses publiques engagées par les plans de relance post-pandémie, et, en parallèle, l’amenuisement des pensions de retraite, ont entraîné l’autorité financière, mais aussi l’exécutif et un certain nombre d’économistes, à encourager de plus en plus les jeunes à prendre un peu plus de risque dans la gestion de leur épargne en diversifiant leurs investissements vers les actions, reconnues, à long terme, comme des placements particulièrement performants (voir l'encadré en fin d'article).

Mais ce tournant en faveur de l’épargne risquée – au capital non garanti – nécessite d’améliorer leur culture financière et leur connaissance des marchés, montre l’enquête de l’Ifop.

Les jeunes manquent cruellement d'informations sur le sujet et pensent à 63% qu'investir personnellement de l'argent est difficile, notamment chez les 18-24 ans où 55% pensent qu'investir est même dangereux.

66% des jeunes estiment par ailleurs que leurs connaissances en économie sont mauvaises tandis qu'un tiers seulement les évaluent plus positivement. Dans le détail, on observe un fort différentiel entre hommes et femmes, puisque 54% des premiers jugent avoir des mauvaises connaissances tandis que cela concerne 78% des femmes (soit +24 points par rapport aux hommes).

Une question de pédagogie

« Plus que jamais, il est indispensable de développer la culture économique et financière des jeunes français, de les inciter à investir dans les entreprises et les secteurs auxquels ils croient à long terme, considère pour sa part l’économiste Marc Touati. Grâce à une épargne régulière, de long terme et proactive, les jeunes français mais aussi leurs aînés pourront alors améliorer leurs conditions de vie. »

Aux yeux de Matthias Baccino, « les 18-35 ans réclament simplement davantage de pédagogie pour investir intelligemment […] L'éducation financière reste centrale : les jeunes Français ont déjà ou vont sauter le pas ».

D’après le sondage Ifop, 47% des 18-35 ans ont réalisé un ou plusieurs placements financiers. 27% des jeunes interrogés ont l'intention d'acheter des actions dans les entreprises. Une aubaine pour le courtier. « Chez Trade Republic nous nous efforçons de démocratiser l'accès aux fruits de la croissance économique. Nos utilisateurs peuvent investir dans plus de 8.500 actions et 1.000 ETF sans commission variable, facilement et sans frais cachés ».

L'investissement programmé en actions, un pari rentable

D’après une étude du cabinet ACDEFI, que préside l’économiste Marc Touati, en épargnant 50 euros par mois sur le CAC 40 avec dividendes réinvestis, un particulier disposera au bout de dix ans d’environ 6.600 euros de gains, et de près de 25.000 sur 20 ans. Une opération financièrement rentable pour l’épargnant, mais également salutaire pour l’économie du pays, considère ce spécialiste des marchés financiers :

« Un simple calcul permet d’imaginer l’ampleur de la révolution à venir si les jeunes se mettent à investir. Au 1er janvier 2021, la France compte quasiment 7 millions de jeunes âgés de 18 à 35 ans selon l’Insee. Imaginons que la moitié de ces jeunes décident d’épargner 50 euros chaque mois, soit environ 175 millions sur un mois. Si cette épargne est placée sur le CAC 40 (dividendes réinvestis), les 2,1 milliards de la première année deviendront plus de 23 milliards d’euros au bout de 10 ans et 114 milliards d’euros sur deux décennies. En investissant régulièrement, nos jeunes gagnent sur tous les tableaux : ils se constitueront un patrimoine conséquent pour réaliser leurs projets, assureront le financement de l’économie et notamment des nouvelles technologies de l’énergie, tout en permettant à l’économie française de renouer avec la croissance forte et d’améliorer son indépendance financière. »

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