Epargne : les femmes plus prudentes que les hommes ?

Epargne : les femmes plus prudentes que les hommes ?

Une étude Audencia Nantes-Banques Populaires pointe de nombreuses différences dans la relation qu’entretiennent les hommes et les femmes avec l’argent

Epargne : les femmes plus prudentes que les hommes ?
Crédit photo © Reuters

Hommes et femmes n’ont pas les mêmes pratiques en matière de gestion financière. Cela tient-il à des différences innées ou bien à l’éducation ? Les partisans de la « théorie du genre » et leurs opposants pourront toujours en débattre. En tout cas, le baromètre sur la vulnérabilité financière édité par l’école de management Audencia Nantes et les Banques Populaires fait bel et bien apparaître des comportements contrastés.

Les femmes plus économes

En matière d’épargne, les femmes semblent en premier lieu plus économes. Elles ne sont que 39% à considérer que l’argent est fait pour être dépensé, contre une proportion de 43% du côté des hommes, selon un sondage mené auprès d’un échantillon représentatif de la population.

La façon d’épargner n’est de surcroît pas la même des deux côtés. 27% des hommes se disent prêts à prendre des risques avec leur épargne alors que les femmes ne sont que 12% dans ce cas.

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Les hommes plus impliqués dans les tâches spécifiques

Les comportements varient également concernant la gestion quotidienne. Les dépenses courantes sont gérées par 75% des femmes et seulement 55% des hommes. En revanche, les hommes se disent plus impliqués dans des tâches spécifiques comme la déclaration de revenus (69% contre 61%) ou la gestion de produits tels les PEA ou les FCP (60% contre 45%).

Hommes et femmes paraissent tout de même se rejoindre sur un point. Sur la base d’autres travaux menés en parallèle, les auteurs de l’étude constatent « certaines lacunes en matière de culture financière et d’épargne ». Conjuguées à une situation économique tendue, elles peuvent même rendre des foyers vulnérables en matière d’argent. Et dans ce cas, hommes et femmes ont à peu près les mêmes réticences. Ils sont environ 45% à ne pas vouloir parler de leurs problèmes.

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