Orpi estime la hausse des prix de l’immobilier ancien à un peu plus de 3% cette année

Le réseau d’agences immobilières évoque un record de transactions qui pourrait dépasser la barre de 1 million !

Crédit photo Seger

Après la FNAIM, Orpi est le premier réseau d’agences immobilières à faire un bilan de l’année 2017. Avec près de 1 200 points de vente, Orpi  est le premier réseau en France. Le groupe n’a visiblement pas enregistré une progression aussi soutenue que le marché avec un volume de vente supérieur de 7% à celui de 2016 alors que la FNAIM estime à près de 17% la hausse du nombre de transactions. Le dirigeant d’Orpi, Bernard Cadeau, semble même encore plus optimiste sur la croissance du marché immobilier français existant en évoquant un record sans doute supérieur à 1 million de transactions, à comparer au précédent record de 845 000 transactions en 2016 (La FNAIM pense qu’on sera autour de 986 000 transactions cette année).

Délais de vente en baisse

Au niveau des prix, Orpi observe une hausse marquée à partir du mois de septembre et un déséquilibre entre offre et demande toujours important dans les zones tendues. Le réseau estime à un peu plus de 3% la hausse des prix au m² durant l’année 2017. Signe d’une certaine tension du marché, Orpi note que les délais de vente se raccourcissent encore cette année en passant de 85 à 75 jours.

«La hausse des prix reste localisée et relativement modérée : cela devrait nous permettre d'aborder 2018 sereinement, en espérant que cela donnera aux vendeurs toutes les bonnes raisons de mettre leur projet de mise en vente à exécution», tempère Christine Fumagalli, future présidente d’Orpi à partir du 1er janvier 2018.

Débat sur le statut fiscal du bailleur privé

Malgré ces records de transactions, Orpi observe une baisse du nombre d’investisseurs et espère que les annonces d’annulation de l’encadrement des  loyers à Lille et Paris contribueront à leur redonner confiance. Orpi continue aussi à militer pour  la mise en place du statut fiscal de bailleur privé. Un sujet qui fera partie des discussions dans le cadre de la conférence de consensus sur le logement qui vient de démarrer en vue de retoucher le projet de loi sur le logement attendu à la mi-février. Le statut fiscal du bailleur privé pourrait notamment offrir la possibilité d’amortir fiscalement son investissement (selon le principe existant déjà avec la formule LMNP) en échange de la pratique d’un loyer modéré.